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« GRANDE MURAILLE VERTE » | Une nouvelle opportunité pour Madagascar



L'Union africaine (UA) a décidé d’étendre le projet de la Grande muraille verte aux pays de l’Afrique australe, dont Madagascar. L’information a été fournie par l’instance de coordination de cette initiative de restauration écologique et de lutte contre l’insécurité alimentaire en Afrique subsaharienne.

Lancée en 2007, l’initiative qui affirme avoir atteint, jusqu’ici, 20% de ses objectifs, veut donc ratisser plus large. L’intérêt se porte désormais sur son extension vers des zones pacifiques, et le potentiel de nouveaux instruments financiers comme les swaps nature-dette et les obligations vertes.  Ce qui constitue une nouvelle opportunité pour Madagascar qui doit mobiliser davantage de ressource pour financer sa politique de développement durable.

D’après Elvis Paul Tangem, coordinateur de l'Initiative de la Grande Muraille Verte, les technologies modernes et les mécanismes de financement innovants offrent de nouvelles possibilités dans de nouvelles zones. Et lui de poursuivre que « nous nous déplaçons maintenant vers des zones moins menacées par l'insécurité et moins sujettes aux conflits, dont la partie australe l'Afrique. Nous nous rendons compte que Madagascar, l'Angola, la Namibie et l'Afrique du Sud ont souffert ces dernières années de graves sécheresses et de la désertification. La grande muraille verte s'étend désormais jusqu'à ces pays ».

A savoir que l'initiative prévoyait au départ la plantation continue de millions d’arbres sur une bande de 15 km de large allant du Sénégal à Djibouti. La vision a été réorientée en 2013 vers un vaste programme de gestion durable des écosystèmes et d’amélioration des conditions de vie des populations rurales touchées par la dégradation des terres. L’objectif est notamment de restaurer 100 millions d'hectares de terres, de capter et stocker 250 millions de tonnes de CO2 par la végétation d’ici 2030, et de créer 10 millions d’emplois dans les zones rurales tout en contribuant à la sécurité alimentaire dans l’une des régions du monde les plus touchées par la malnutrition.

D’après une étude publiée par l’ONU, le projet de Grande muraille verte est appelé à être plus actif pour capter davantage de financement. « Pour mobiliser de nouveaux fonds, l’intérêt se porte désormais sur de nouveaux instruments financiers comme les swaps nature-dette, les obligations climatiques et les obligations vertes ».