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TRANSFORMATION STRUCTURELLE | Madagascar partage sa vision

Transformation structurelle comme moteur de la prospérité


Le lundi 6 mars dernier, dans le cadre de la conférence baptisée « LDC5 », le Ministre de l'Economie et des Finances (MEF), Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison, a participé à un débat sur la thématique « Transformation structurelle comme moteur de la prospérité », à Doha, au Qatar. « Ce débat a été l'occasion pour le membre du gouvernement de partager la politique de développement de Madagascar qui se base sur l'industrialisation, l'un des fondements de la transformation structurelle d'un pays », a-t-on rapporté dans un communiqué.

Parmi les sujets présentés, citons la politique One District one Factory (ODOF) qui projette d’implanter une usine par district, notamment pour étendre le tissu industriel dans les secteurs du sucre, de l’huile et de la farine. Le but étant, a-t-on expliqué, de produire sur place les besoins en produits courants et de réduire les exportations. Le Ministre de l'Economie et des Finances a aussi évoqué le projet Fihariana qui appuie les jeunes dans la création d'entreprise. L'objectif fixé dans le cadre de cette initiative est de réduire de moitié le taux de pauvreté d'ici 15 ans. 

Pour Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison, la transformation interne des produits miniers est aussi un moyen « pour éviter l'exportation des produits bruts ». Elle a également partagé l’expérience de la Grande Ile dans la mise en place d'industries agroalimentaires comme l'usine Nutriset qui produit des compléments alimentaires pour les enfants victimes de la sècheresse dans le Sud de Madagascar.

Lors de sa prise de parole, le Ministre a également lancé un appel aux Partenaires Techniques et Financiers sur la nécessité d’acter la révision des modalités de prêts   des pays en voie de développement, voire même l'effacement de la dette. Pour le membre du gouvernement, cette réforme permettra une transformation structurelle ouvrant la voie à une mobilisation plus conséquente de ressources au profit de programmes productifs comme le développement industriel, la modernisation des infrastructures ou encore la création d’emplois pour les jeunes.

A savoir que la cinquième Conférence des Nations Unies sur les pays les moins avancés (LDC5 ou PMA5 en français) est présentée comme une occasion unique d'accélérer le développement durable là où l'aide internationale est le plus nécessaire - et d'exploiter pleinement le potentiel de l'aide des pays les moins avancés progressent sur la voie de la prospérité.