Venez découvrir l'univers artistique captivant de Maherisoa Rakotomalala à l'occasion de son exposition de peinture à l'Isart Galerie Ampasanimalo, durant tout le mois de septembre.
“Ses créations éblouissantes mêlent habilement couleurs vives et textures délicates, transportant les spectateurs dans un monde empreint de magie et d'émotions. Laissez-vous envoûter par sa maîtrise du pinceau et sa capacité à capturer l'essence même de chaque sujet. Ne manquez pas cette occasion unique de plonger dans l'univers artistique de l’artiste”, a fait savoir Isart Galerie.
"Brulent les masques" est une réflexion sociale portée par un artiste habitué à interroger son vécu et celui de ses semblables. C'est toi qui sous ton sourire cache des pleurs. C'est toi qui tous les jours est obligé de te jouer des autres, toi, qui finis par te jouer de toi-même. "Brûlent les masques" c'est la comédie humaine, le jeu de société toujours en marche où tu te caches, où tu te perds. "Brûlent les masques", c'est quand on met le feu à ces rideaux derrière lesquels l'homme est un éternel égaré. Et pour tracer le chemin vers soi, Maherisoa Rakotomalala a tissé un fil fait de onze toiles de peinture, pour que tous se découvrent un véritable visage.
Le vernissage a eu lieu jeudi 31 août 2023 et le public peut découvrir les oeuvres de Maherisoa Rakotomalala durant quatre semaines.
Passionné de dessin depuis l’âge de 2 ans grâce à son père, dessinateur-métreur, Maherisoa Rakotomalala travaille différents types de techniques pour ses réalisations : crayon noir, aquarelle, gouache, peinture et objets de récupération. Autodidacte, il se forge à travers les rencontres avec de nombreux artistes. En 2010, il se consacre pleinement à son art en participant à des expositions comme BMOI amis des arts. Caricature, portrait, illustration, digital painting, sculpture, ornement, il est sur tous les fronts.
Pour lui, la peinture est le résultat de multiples facteurs collectifs, aussi bien historiques, économiques, sociaux que philosophiques. Ses oeuvres sont plutôt axées sur l’art divinatoire ou les concepts religieux et spirituels malgaches. Touchant à tout ce qui est art décoratif également, c’est dans ce domaine qu’il s’accorde la plus grande liberté en termes de fun et de beauté. « Comme beaucoup d’artistes malgaches, je rêve d’une école des Beaux-Arts pour former la nouvelle génération. Un mur de soutènement pour mes oeuvres et ceux des autres ami(e)s artistes.
Rappelons qu’en juin 2016, l’artiste plasticien a beaucoup fait parler delui en exposant « Seconde vie », également à l’Is’art Galerie à Ampasanimalo. Il a donné une seconde vie aux objets oubliés ou abandonnés à travers la sculpture, la peinture et les objets de récupérations. Il voulait allier l’art à l’écologie en apportant un regard neuf sur les choses que l’ont pourrait juger inutiles.
