L’entreprise est spécialisée dans la production, la collecte, la transformation et la commercialisation de céréales et de légumineuses. Avec une production annuelle qui approche maintenant les 1000 tonnes, son objectif est de professionnaliser les producteurs afin que ces derniers se mettent au diapason du marché.
Pour accroitre et améliorer la qualité de sa production, Soafiary fournit un soutien technique aux agriculteurs, ainsi que des intrants agricoles, des équipements de production, et facilite la commercialisation de leurs produits sur les marchés locaux et internationaux. Des contrats commerciaux sont établis avec les producteurs, qui bénéficient ainsi de ce soutien.
« Nous proposons déjà des produits de haute qualité répondant aux exigences du marché, tels que l’arachide, les lentilles, les pois du Cap, les haricots, le maïs…
Nous nous sommes aussi lancés dans la transformation des provendes des alimentations animales sous la marque Soafidy, avec une production actuelle d’environ 4 tonnes par jour », a fait savoir l’entreprise qui affirme être convaincue que Madagascar a une belle carte à jouer dans le secteur de l’agribusiness.
Soafiary, une production annuelle d'environ 700 tonnes
La quantité des produits collectés par Soafiary chaque année varie entre 7 000 et 11 000 tonnes, tandis que la production annuelle atteint environ 700 tonnes. L’entreprise intervient aujourd’hui dans quatre régions : Itasy, Vakinankaratra, Menabe, et Bongolava. À noter aussi que Soafiary collabore déjà avec des bailleurs de fonds tels que le FIDA à travers les projets DÉFIS, AD2M et le programme successeur de PROSPERER.
Dernièrement, une équipe de haut niveau du Ministère de l’Agriculture et de l’Élevage a visité cette entreprise basée à Antanetibe Mahandraza, dans la Commune Rurale d’Andranomanelatra, District d’Antsirabe II.
A cette occasion, ce département ministériel a réitéré « son engagement à établir une collaboration efficace pour améliorer l’environnement des affaires et promouvoir la production à Madagascar ». L’équipe du MINAE a aussi indiqué que « cette rencontre n’est qu’un début, et les échanges entre le secteur privé et l’État se poursuivront ».