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CLIMAT DES AFFAIRES | La Grande Ile a du pain sur la planche

Dans le classement qui vient d’être rendu public dans le rapport B-Ready, Madagascar se trouve parmi les économies du « quintile inférieur ».


Etant parmi les cinquante premières économies évaluées dans la première édition du rapport « Business Ready » (B-Ready) de la Banque mondiale, présentée dernièrement, l’état du climat des affaires à Madagascar peut être de nouveau évalué sur la vase de critères pertinents.

Si l’on se réfère à ce nouveau rapport présenté comme le successeur du Doing Business, force est de constater que la Grande Ile a du chemin à faire pour pouvoir s’aligner aux meilleures destinations d’investissement. 

Dans le classement qui vient d’être rendu public dans le rapport B-Ready, Madagascar se trouve parmi les économies du « quintile inférieur ». Autrement dit, l’environnement des affaires du pays, qui présente un score moyen de 39,9 sur 100, enregistre une faible performance.

A savoir que les économies concernées par cette enquête sont réparties dans cinq groupes, en fonction de leurs scores au sein de chacun des trois piliers retenus que sont le cadre réglementaire, les services publics et l’efficacité opérationnelle. 

Une catégorisation qui offre la possibilité aux différents décideurs d’identifier aisément les domaines qui nécessitent des améliorations, tout comme les points forts de chaque économie examinée.

Si le quintile supérieur réunit les pays les plus performants, allant du 80e percentile aux valeurs maximales, le second quintile aligne pour sa part les économies classées entre le 60e et le 80e centile. 

Quant au niveau du quintile inférieur, catégorie dans laquelle se trouve Madagascar, il rassemble les économies dont le score est situé entre 0 et le 20e centile. Y figurent donc les pays les moins compétitifs en ce qui concerne le climat des affaires.

Selon toujours les éclairages fournis par la Banque mondiale, le cadre analytique du B-Ready sur le climat des affaires et des investissements s’est basé sur une dizaine d’indicateurs clés ainsi que des thèmes liés au cycle de vie des entreprises (création, emplacement, main-d’œuvre, insolvabilité…). 

Il y a également les éléments comme les services d’utilité publique, les services financiers, le commerce international, la fiscalité, le règlement des litiges ou encore la concurrence sur le marché.