Alors que les populations mondiales d'espèces sauvages ont chuté de 73 % depuis 1970, Madagascar, avec sa biodiversité unique, est confronté à des défis environnementaux sans précédent (Rapport Planète Vivante 2024).
Pour Madagascar, un pays où environ 70 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté, la nécessité d'agir est d'une importance capitale.
« En effet le point de non-retour est effectivement en 2030. Les actions de conservation seront fortement renforcées avec une mobilisation forte de toutes les entités afin dans la promotion de la protection des habitats essentiels et à promouvoir une gestion durable des ressources »,
La biodiversité de Madagascar est qualifiée d’exceptionnelle : l'île abrite environ 5 % de la biodiversité mondiale, avec plus de 90 % des espèces de lémuriens étant endémiques. Cependant, entre 2002 et 2023, le pays a perdu environ 1,08 million d'hectares de ses forêts tropicales humides primaires, qui sont des forêts très importantes parce qu'elles n'ont jamais été touchées par l'homme.
Selon toujours WWF, la nécessité d'une approche de conservation intégrée est impérieuse, cruciale et très urgente. Des efforts doivent être déployés pour protéger les habitats naturels tout en maximisant une grande sensibilisation des communautés locales aux enjeux de la biodiversité.
La mobilisation de la jeunesse est aussi jugée essentielle. « La nouvelle génération exige un changement radical dans la façon dont les questions environnementales sont abordées. Leurs attentes envers les décideurs sont claires : ils veulent des politiques audacieuses et une véritable participation dans la prise de décisions concernant leur avenir », a-t-on expliqué.
Le public est également invité à jouer un rôle actif, que ce soit en soutenant des initiatives locales ou en réduisant son empreinte écologique. « L'avenir de Madagascar dépend de la capacité de tous les acteurs à répondre à la situation alarmante actuelle.