Dr. Fabrice Lollia incarne une figure singulière dans l’univers du leadership et de l’excellence en entreprise.
A la tête de la sûreté d’un grand groupe d’envergure continentale basée dans la Grande Ile, chercheur accompli et spécialiste en coaching exécutif et organisationnel, il est à la tête de plusieurs initiatives visant à transformer les organisations et à valoriser les talents, tant à Madagascar qu’en Afrique.
Ancien fonctionnaire de la police nationale française, décoré de la médaille d’honneur, Dr. Fabrice Lollia a consacré plus de deux décennies à des missions stratégiques en sûreté et gestion des risques au sein des services de protection pour les personnalités menacées.
Cette expérience l’a forgé en tant qu’expert des interactions humaines dans des contextes exigeants, l’amenant à repenser les enjeux de sûreté et de performance organisationnelle sous un prisme innovant. Ce qui le propulse aussi au cœur des débats et des initiatives liés au développement du capital humain à Madagascar, conformément à la politique générale de l’Etat.
Sur le plan académique, Dr. Lollia est titulaire d’un doctorat en Sciences de l’Information et de la Communication (SIC) et d’un Executive MBA.
Formé au coaching exécutif et organisationnel à HEC Paris, il combine des savoirs issus de la psychologie sportive, de l’intelligence stratégique et de la gestion d’entreprise pour accompagner les décideurs dans leurs défis les plus complexes.
Chercheur associé affilié au laboratoire DICEN Île-de-France, il contribue activement à l’étude des impacts des nouvelles technologies et des dynamiques organisationnelles.
Un profil atypique porté par la volonté de se réinventer
Ayant ressenti le besoin d’évoluer et de s’ouvrir à de nouveaux horizons, c’est à 33 ans que le Dr. Lollia a pris la décision de reprendre ses études en Sciences de l’information et de la communication (SIC). Après avoir obtenu un master en Intelligence économique et en analyse du risque, il a été admis en thèse de doctorat.
Son sujet portait sur le comportement des acteurs en situation hostile face à l’implémentation de technologies de sécurité, notamment la géolocalisation, qu’il a pu tester lors d’une mission à l’ambassade de France à Kaboul.
« Cette thèse a été bien plus qu’une simple étape académique ; elle a représenté une nouvelle dimension dans ma carrière dans le domaine sécuritaire, notamment par sa dimension de recherche-action, mais aussi une épreuve personnelle en tant que père. J’avais besoin d’approfondir mes connaissances dans le domaine de la sûreté des organisations, à une époque où les nouvelles technologies bouleversaient notre approche sécuritaire »,
a-t-il confié.
Car il faut aussi noter que sa thèse a été marquée par des hauts et des bas. Son profil atypique, d’opérateur de terrain avec un parcours de chercheur, a souvent suscité des doutes. Ainsi, il a essuyé de nombreux refus pour trouver un directeur de thèse, certains disant qu’il n’avait pas le niveau requis, n’étant pas un cadre supérieur de la police.
Mais un jour, deux directeurs de thèse ont cru en lui, l’ont accepté, et l’ont soutenu de la plus belle des manières en lui faisant confiance.
Par : Nirina Rakotondrasata