Jusqu’au 5 janvier 2025 le public pourra encore aller à la rencontre des photomontages numériques de Malala Andrialavidrazana au Palais de Tokyo dans le cadre de l’exposition intitulée sobrement « Figures ».
Selon un média culturel de la place, l’exposition constitue un évènement important pour la reconnaissance de la vivacité artistique malgache. À la fois carte blanche et rétrospective, l'exposition "Figures" de Malala Andrialavidrazana installe au cœur de la saison du Palais de Tokyo l'œuvre de cette artiste, née à Madagascar en 1971.
L’artiste qui a étudié l’architecture à Paris navigue dans le monde de la photographie et du photomontage depuis maintenant 10 ans. C’est en 2015 qu’elle lance la série « Figures », photomontages numériques réalisés à partir d’archives iconographiques qu'elle puise dans des atlas, des billets de banques ou encore des timbres. Ses images sont une invitation à des voyages sans limites, entre histoire et géographie, social et culturel, passé et présent.
On sait en outre que le Fonds Yavarhoussen lui a permis d’aller à la conquête du Palais de Tokyo et s’imposer dans le vaste espace de la « Grande Verrière », soit une surface murale courbe de près de 60 mètres de longueur sur 5 mètres de hauteur.
L’œuvre de Malala est monumentale, déployée sur un espace démultiplié, accompagnée d’un dispositif de médiation original, permettant de comprendre les sources et le processus de création de l’artiste. « Je pense que c’est un œuvre au présent qui a l’ambition aussi de voir un futur d’une manière vraiment plus joyeuse », a-t-elle confié.
A savoir enfin que le Palais de Tokyo, au 13 avenue du Président Wilson 75116 Paris, dont le nom originel est palais des Musées d'art moderne, désigne un bâtiment consacré à l'art moderne et contemporain. Il est situé dans le 16e arrondissement de Paris, en suivant les quais de Seine à quelques centaines de mètres au nord-est du palais de Chaillot, dans un style architectural qui lui est proche.
