L’élaboration d’une feuille de route pour développer les zones d’investissement prioritaires ou pilotes a été effectuée lors d’un atelier qui a vu la participation du Ministère de l’Industrialisation et du commerce, de la délégation de l’ONUDI et ses experts, de l’Economic Development Board of Madagascar (EDBM), ainsi que de divers partenaires techniques et financiers et ceux venant du secteur public et du secteur privé.
L’EDBM, en tant qu’entité en charge de la promotion et de la facilitation des investissements, a présenté le contexte global et la situation des différentes initiatives sur les parcs et zones d’investissement prioritaires. Les experts de l’ONUDI ont présenté les meilleures pratiques internationales et les expériences de l’Organisation dans la mise en place de zones économiques spéciales, de parcs agroindustriels et de zones similaires dans 27 pays à travers le monde.
Les organisateurs de l’atelier ont fait savoir que l’objectif des échanges entre les parties prenantes était d’identifier des cadres juridiques et institutionnels les plus adaptés à la mise en place des zones d’investissement prioritaires comme Mangatany, Toliara, Toamasina et Moramanga. Cet atelier a permis également aux différentes acteurs, experts et partenaires d’échanger sur les défis rencontrés et de formuler des recommandations concrètes pour assurer la réussite de ces zones d’investissement.
Pour la représentation des Nations unies à Madagascar, l’industrialisation étant le deuxième pilier de la politique générale de l’Etat et étant dans l’objectif 9 des Objectifs de développement durable, elle joue un rôle important dans le développement d’un pays. “Madagascar opte pour le développement des zones d’investissement et a choisi quelques zones pilotes avec leurs avantages et leurs ressources ainsi que leur capacité de réaliser ce grand projet”, a-t-elle ajouté.
UN Madagascar a également expliqué que l’élaboration d’une feuille de route pour développer les zones d’investissement prioritaires ou pilotes traduit la concrétisation du projet et l’atelier qui a vu la participation du ministère de tutelle, des partenaires techniques et financiers, des institutions concernées, des experts ainsi que des acteurs du secteur privé. Pour cette organisation, une nouvelle étape vient ainsi d’être franchie et devrait permettre d’accélérer la mise en place de ces zones d’investissements qui devraient développer significativement le tissu productif du pays et générer des milliers d’emplois dans les années à venir.