Type Here to Get Search Results !

Translate

EXPORTATIONS | Toujours sur une tendance baissière

Banky Foiben’i Madagasikara (BFM) rapporte dans sa dernière note de conjoncture que les exportations malgaches durant ce premier trimestre sont marquées par une réduction significative de 11,9%.


Banky Foiben’i Madagasikara (BFM) rapporte dans sa dernière note de conjoncture que les exportations malgaches durant ce premier trimestre sont marquées par une réduction significative de 11,9%. Depuis l'année dernière, les exportations sont sur une nette tendance baissière. Une situation que la banque de banques attribue notamment à la baisse de forme des secteurs de la vanille, du girofle et de l'industrie franche. 


Selon les données partagées par BFM, les recettes générées par la vanille ont connu une baisse spectaculaire de 45,3 %, en raison des baisses de 44,3 % du volume et de 1,8 % du prix. "Cette baisse de la quantité est en grande partie expliquée par l'existence d'un stock de 1 000 tonnes à l'extérieur, ayant limité les nouvelles commandes", a-t-on aussi fait savoir. Les exportations de girofle ont plongé de 47,9 %, en raison d'une baisse du volume de 50 %, malgré la hausse du prix de 4,1 %. Cette diminution serait dûe aux mauvaises conditions climatiques, ayant affecté négativement la production.


Mais les exportations de la zone franche ont également diminué de 2,5 %, en raison d'une baisse de 5,2 % du volume, malgré une hausse du prix de 2,9 %. Cette évolution négative ne peut être dissociée du ralentissement de la demande mondiale. Bref, la filière exportation de Madagascar est dans le rouge malgré les améliorations constatées dans les filières nickel et cobalt (+3,7 % et +27,6 %). Les exportations de ces deux produits miniers ont bénéficié de l’augmentation du volume de 9,4 % et de 60,2 %, et ce malgré les baisses des prix de 5,2 % et 20,4 %. Mais les prix continuent de souffrir de l’excédent de la production mondiale. 


A noter enfin que le solde excédentaire des « services » au premier trimestre de 2024 (+0,2 % du PIB) est passé à un solde déficitaire (-0,3 % du PIB) sur la même période de 2025, en raison du recul des recettes nettes des « transports », en lien avec les mouvements du commerce international. Les recettes du « service voyage » ont diminué de 28,7 %, en rapport avec la baisse de 25,9 % du nombre des arrivées de touristes, soit 63 567 sur les trois premiers mois de 2025, contre 85 735 sur la même période en 2024.