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PPP | La BAD en mode sensibilisation



La Banque africaine de développement (BAD) estime que les besoins de financement des infrastructures pourraient atteindre environ 170 milliards de dollars par an d’ici à 2025, avec des gaps de financement pouvant aller jusqu’à 68 à 108 milliards de dollars par an. C’est sur ce constat qu’elle incite les pays comme Madagascar à mieux voir les opportunités offertes par les partenariats public-privé (PPP).

Les PPP sont considérés par la Banque comme un élément clé dans la réduction de cet écart en faisant intervenir des investissements du secteur privé dans les infrastructures, et elle compte jouer un rôle essentiel dans l’amplification de cet effort. Un atelier sur ce thème s’est déroulé avec en toile de fond la pandémie de Covid-19 et le ralentissement économique qui a suivi, ce qui a stimulé un besoin d’investissement déjà urgent.

Amadou Oumarou, directeur du Département des infrastructures et du développement urbain de la Banque, a expliqué que l’effort manifesté dans l’élaboration d’un cadre de partenariat public-privé, tient à plusieurs raisons, y compris sa stratégie décennale (2013-2022) et une recommandation du Groupe d’évaluation indépendant (IDEV) de la Banque visant à intensifier les interventions en matière de partenariat public-privé.

Madagascar, dont la disposition législative en matière de PPP a besoin d’être revue pour plus d’efficacité, ne figure pas dans la liste des pays de la région qui sont les plus dynamiques en matière de PPP. Jusqu’ici, moins de 10 projets PPP ont été mis sur les rails et peu ont pu être menés à terme. A titre de comparaison, le Burkina Faso est crédité actuellement de 20 projets.

Solomon Quaynor, vice-président de la Banque, en charge du secteur privé, soutient qu’il est impératif que des solutions hybrides, comme les PPP, soient perçues et promues comme une manière de reconstruire en mieux, en ramenant des capitaux privés vers des infrastructures, tout en créant une marge budgétaire dont les gouvernements ont grandement besoin pour répondre à de multiples autres exigences.

A savoir en fin que l’entreprise Rebel Group International a été choisie pour accompagner la BAD afin de concevoir le cadre permettant à cette dernière de mieux soutenir les initiatives PPP.