Madagascar est un des pays les plus vulnérables en termes de risques climatiques et environnementaux, cependant la grande partie de la population n’est pas en mesure d'en atténuer efficacement les impacts.
Afin d'assurer l’assistance d’urgence et financer la reconstruction, la mobilisation annuelle de fonds importants est requise pour le gouvernement et un éventail d'instruments a été développé, entre autres : l’assurance, des crédits contingents, du « financement conditionnels aux prévisions » (Forecast-based Financing), et un Fonds National de Contingence (FNC).
On sait en outre que le Programme des Nations Unies pour le Développement (Pnud), au niveau global, a mis en place une Facilité d'assurance et de financement des risques (IRFF). L'objectif de l'IRFF est de travailler avec des partenaires pour construire une solide résilience financière des familles et des pays, face à l'augmentation des risques climatiques, par le biais d'une assurance inclusive, de mécanismes de financement des risques, de la gouvernance et du développement, du plaidoyer, de la recherche.
Mais c’est aussi le Pnud qui a fait savoir dernièrement que le Ministère de l'Economie et des Finances a “coordonné l'étude diagnostique du secteur en tant qu'institution de tutelle et de régulation”. L'étude a été conduite à Antananarivo de février à mai 2023, a aussi rapporté l’organisme onusien.
La validation des résultats de l'étude a été effectuée le mardi 11 juillet à Anosy, afin de définir les pistes d’action possibles dans le domaine du financement des risques et de l’assurance inclusive. Un atelier qui a regroupé les acteurs et décideurs dans le domaine de la gestion et du financement des risques et catastrophes, ainsi que des opérateurs et industries d'assurance.
