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BRETTON WOODS | Tenue des Réunions de printemps

Jusqu'au 20 avril, les Réunions de printemps de la Groupe de la Banque mondiale et du FMI rassembleront hauts dirigeants, ... autour des enjeux du développement.


Jusqu'au 20 avril, les Réunions de printemps de la Groupe de la Banque mondiale et du Fonds Monétaire International (FMI) rassembleront hauts dirigeants, experts et acteurs de la société civile et du secteur privé autour des enjeux du développement. La délégation malgache conduite notamment par le gouverneur de la Banque centrale de Madagascar est déjà sur place. On sait en outre que les ministres en charge des Finances et de l'Environnement participent en distantiel aux rencontres.

Que faudra-t-il pour créer un monde sans pauvreté sur une planète vivable ? C'est la question mise sur la table par le Groupe de la Banque mondiale qui dit se transformer pour devenir une banque meilleure. L'institution note aussi que la nécessité de redoubler d’efforts en faveur du développement durable est plus que jamais palpable. 

Pour le secteur privé, la Banque mondiale et le FMI soutiennent la nécessité de produire un impact exige de repousser toujours plus loin les limites du financement du développement. "Les ressources publiques étant mises à rude épreuve, le secteur privé détient la clé pour générer les milliers de milliards de dollars nécessaires pour relever les défis mondiaux urgents". 

Mais d’importants obstacles, qu’il s’agisse de l’incertitude réglementaire, du risque politique ou de l’exposition au risque de change, entravent toujours l’afflux de capitaux privés vers les marchés émergents. Pour surmonter ces obstacles, le Groupe de la Banque mondiale a publié des données sur le profil du risque de crédit associé aux investissements dans les secteurs privé et public des marchés émergents, qui complètent les statistiques produites Consortium chargé de la base de données sur les risques des marchés émergents (GEM). 

Le rapport contient des informations qui pourraient rassurer les investisseurs du secteur privé et les inciter à investir dans les pays émergents. L’analyse a révélé, par exemple, que de 1986 à 2023, le portefeuille d’investissements d’IFC se caractérisait pas un taux de défaut peu élevé (4,1 %), qui témoigne de la résilience et du potentiel inexploité de ces investissements sur les marchés émergents.

Pour le volet énergie, la Banque mondiale fait remarquer que plus de 500 millions d’habitants en Afrique subsaharienne pourraient être toujours privés d’électricité en 2030 — et près de 400 millions d'entre eux vivront dans des pays en proie à la fragilité, aux conflits et à la violence. 

Comment développer à grande échelle les solutions et les investissements qui permettront de raccorder à l'électricité des millions d’habitants et de transformer les économies de la région ? C'est l'une des questions qui seront débattues à l'occasion des  Réunions de printemps.