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PROGRAMME AVEC LE FMI | 195.5 millions USD décaissés jusqu’ici

le Conseil d’Administration du FMI  approuvé le décaissement de 32,6 millions USD et conclut les consultations de 2022 au titre de l’Article IV avec Madagascar.


Selon un communiqué du Ministère de l’Economie et des Finances (MEF), le Conseil d’Administration du Fonds Monétaire International (FMI) a approuvé le décaissement de 32,6 millions USD et conclut les consultations de 2022 au titre de l’Article IV avec Madagascar. Ce qui porte le total des décaissements de Madagascar au titre de l’accord à environ 195.5 millions USD. Et selon ce département, cet accord ouvre les possibilités pour les autres financements extérieurs.  

Toujours selon le MEF, l’institution de Bretton Woods a reconnu les progrès de Madagascar dans la mise en œuvre des réformes et l’a encouragé dans la poursuite de l’engagement en faveur de politiques qui favorisent une croissance durable et inclusive et renforcent la résilience des chocs. La ministre Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison a noté, pour sa part, que Madagascar a toujours respecté les exigences du Fonds en matière de gestion des crédits. Si le quota du pays est limité à 800 millions USD par an, à ce jour, il n’est pas encore dépassé. Ce qui constitue de bons points aux regards du FMI. Les efforts de transparence effectués au niveau du partage des informations auraient aussi joué en faveur de la Grande Ile qui a aussi mis en avant la création de l’Agence de Recouvrement des Avoirs Illicite (ARAI). 

Concernant les recommandations, il est indiqué dans le communiqué que les administrateurs du FMI encouragent de ce fait, la poursuite des efforts de modernisation de la gestion des finances publiques et d’amélioration de l’exécution et de la transparence du budget. Ils soulignent l’importance de nouvelles mesures pour améliorer le cadre juridique des marchés publics, notamment en exigeant l’identification des bénéficiaires effectifs ultimes. 

Par ailleurs, le Fonds a pris acte du règlement des dettes croisées avec les distributeurs de pétrole et appellent à de gros efforts pour rétablir la situation financière des entreprises publiques déficitaires afin de réduire davantage les risques budgétaires. Enfin, parmi les critères auxquelles Madagascar n’a pas encore honoré, on peut citer le déficit primaire ainsi que les investissements au sein des ministères sociaux. En effet, le FMI a souligné la nécessité de mobiliser davantage les recettes intérieures pour financer des dépenses sociales.