Les 7 et 8 octobre 2024, à Antsiranana, s’est tenu l'Atelier national de formation sur les opérations en cale sèche pour la prévention et la gestion des encrassements biologiques des navires, communément appelés « biofouling » par les acteurs du secteur du transport maritime et de la construction navale.
La cérémonie d'ouverture de cet atelier piloté par l’Agence Portuaire Maritime et Fluvial (APMF) a été honorée par la présence des autorités locales d'Antsiranana, dont le Secrétaire Général du Gouvernorat, le Secrétaire Général de la Préfecture et le Secrétaire Général de la Commune Urbaine d'Antsiranana.
Le Directeur Général de la Société d'études et de construction et de réparation navales (Secren) ainsi que le Consultant de l'Organisation Maritime Internationale (OMI) étaient également présents.
Les 37 participants à cet atelier étaient essentiellement des inspecteurs de l'APMF, de techniciens de la Secren, de la Société du Port à Gestion Autonome de Toamasina (SPAT), du Ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD) et du Ministère de la Pêche et de l’Economie bleue (MPEB), ainsi que d'armateurs.
Selon les explications de l’APMF, cette formation a pour objectif de fournir aux participants une base de compréhension des opérations de mise en cale sèche pour la prévention et la gestion de l'encrassement biologique, conformément aux Directives de 2023 pour le contrôle et la gestion de l'encrassement biologique des navires, afin de minimiser le transfert d'espèces aquatiques envahissantes.
Plusieurs points ont été mis en avant lors de cet atelier, à savoir les intervalles typiques de mise en cale sèche, la planification de la mise en cale sèche, les exigences générales pour des projets de mise en cale sèche réussis, les types et spécifications des systèmes antisalissure à utiliser sur les navires, le processus de mise en cale sèche et, enfin, les considérations pour la gestion écologique des déchets liés au « biofouling » et au revêtement antisalissure dans les cales sèches.
Notons que, techniquement, le processus de mise en cale sèche se résume à la mise en cale en elle-même, la préparation de la surface de la coque, l'application du revêtement et enfin l'inspection finale et la remise à flot.
Lors de la seconde journée d’atelier, les participants ont eu droit à une visite du chantier naval de la Secren, suivie de la remise des certificats l'après-midi.
