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QMM RIO TINTO | En mode 20ème anniversaire

Cela fait vingt ans presque jour pour jour que le groupe minier international Rio Tinto a pris la décision d’investir à Madagascar, à travers le projet Fasimainty, mené par sa filiale locale QIT Madagascar Minerals (QMM).


Cela fait vingt ans presque jour pour jour que le groupe minier international Rio Tinto a pris la décision d’investir à Madagascar, à travers le projet Fasimainty, mené par sa filiale locale QIT Madagascar Minerals (QMM). "Une étape majeure dans l’histoire industrielle du pays, qui mérite un retour sur deux décennies d'investissement, d’innovation et de développement", a-t-on aussi fait savoir.


En 2005, le projet Fasimainty a été officiellement reconnu comme le plus grand investissement industriel jamais réalisé à Madagascar, avec plus d’un milliard de dollars américains injectés dans l’économie nationale. "Cet engagement financier massif ne s’est pas limité à l’exploitation minière ; il a également permis la construction de nombreuses infrastructures essentielles, dont certaines bénéficient aujourd’hui encore aux communautés locales, comme des routes, des installations portuaires ou encore des systèmes de distribution d’eau", a tenu aussi à souligner QMM Rio Tinto.


Le projet, basé dans la région d’Anosy, au sud-est de l’île, vise principalement l’extraction d’ilménite, un minéral utilisé dans la fabrication de pigments blancs. Mais ses retombées ont dépassé le simple cadre industriel, en touchant également les secteurs de l’environnement, de l’éducation, de la santé et de l’agriculture. QMM qui soutient que depuis sa création, l'accent est mis sur le dialogue communautaire et la responsabilité sociale. Des partenariats ont été développés avec les autorités locales, les ONG et les institutions de la société civile, afin d'assurer "une cohabitation harmonieuse entre l’activité industrielle et les besoins des populations".


Et la compagnie minière d'ajouter que ces efforts se sont traduits par de nombreux programmes de développement communautaire, tels que la formation professionnelle des jeunes, le soutien à l’agriculture durable, la mise en place de microprojets économiques, ou encore l’accès amélioré aux soins de santé. Le projet a également été l’occasion pour plusieurs communautés locales de découvrir de nouvelles opportunités d’emploi et d’améliorer leur niveau de vie. L’un des aspects qualifiés comme l'un des plus marquants de l’approche de QMM a été son engagement en faveur du développement durable. Affirmant être conscient des enjeux écologiques liés à l’exploitation minière, le groupe Rio Tinto a intégré des solutions innovantes pour réduire son empreinte environnementale.


Parmi les mesures prises : la réhabilitation des terres après exploitation, la gestion responsable de l’eau, le reboisement, ainsi que le suivi de la biodiversité. En parallèle, QMM a collaboré avec des centres de recherche nationaux et internationaux pour promouvoir des techniques respectueuses de l’environnement et adaptées aux réalités locales. Alors que le projet Fasimainty entre dans sa troisième décennie, les responsables de QMM affirment leur volonté de renforcer leurs engagements en matière de développement inclusif, de transparence et de durabilité. Ce vingtième anniversaire est perçu comme un moment de réflexion, mais surtout comme une opportunité de renouveler le dialogue avec les communautés, les partenaires publics et privés, ainsi que la société civile.


Selon Rio Tinto, l’avenir du projet passera nécessairement par une intensification des investissements sociaux, une meilleure prise en compte des enjeux climatiques et une plus grande implication des jeunes générations dans la gestion des ressources naturelles. Si des défis subsistent – notamment en matière de gouvernance environnementale, de respect des droits des communautés ou de partage équitable des retombées économiques – le projet QMM, dont les relations avec le gouvernement et les communautés locales n'ont jamais été un long fleuve tranquille, reste une référence dans le paysage industriel malgache. " Le projet constitue un modèle de partenariat public-privé, dans lequel les intérêts économiques s’accompagnent d’un effort concret en faveur du développement local", a assuré le groupe minier.