Le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), en partenariat avec le Ministère de l’Industrialisation et du Développement du Secteur Privé (MIDSP) et les différentes parties prenantes, dont la Maison de l'Entrepreunariat, a procédé au lancement officiel de la Plateforme de Services Intégrés des PME.
Selon les explications fournies, cette initiative s’inscrit dans la volonté commune de renforcer l’écosystème entrepreneurial et de lever les principaux obstacles auxquels font face les petites et moyennes entreprises, considérées comme un moteur essentiel de la croissance économique et de la création d’emplois. Sur une période de 14 mois, la plateforme vise des résultats concrets et mesurables. Elle prévoit de former 400 entrepreneurs, d’enregistrer 300 entreprises, de structurer 200 dossiers de financement et de formaliser 100 entreprises. À travers cet accompagnement, le programme ambitionne également la création de 300 emplois directs et la promotion de pratiques durables au sein de 70 % des entreprises appuyées.
Selon toujours les initiateurs de cette plateforme, chaque entreprise bénéficiant d’un financement profitera d’un suivi post-financement de 12 mois, un élément clé pour sécuriser la pérennité des projets soutenus. Entièrement dédiée aux PME, la plateforme se distingue par son approche intégrée. Elle offre un accompagnement complet couvrant l’ensemble du parcours entrepreneurial : préparation et délivrance de documents administratifs, élaboration de projets, mise en place de systèmes comptables, accès au financement et suivi personnalisé. « Tout se trouve au même endroit, et les entrepreneurs ne sortent que lorsqu’ils sont satisfaits », a expliqué Lala Disaine, Directrice générale du Développement du Secteur Privé au sein du MIDSP.
Le ministère en charge du développement du secteur privé qui a souligné l'importance d'une initiative répondant directement à la vision de l'Etat de structurer et d’opérationnaliser l’appui aux PME, souvent freinées par des difficultés de mise en œuvre malgré la richesse des idées entrepreneuriales. Ces contraintes sont notamment liées à l’accès limité aux financements et aux circuits de commercialisation. En apportant des services centralisés et coordonnés, la plateforme entend réduire ces goulots d’étranglement et offrir aux entrepreneurs un cadre propice à la concrétisation et à l’expansion de leurs activités.
Le dispositif est ouvert à toutes les entreprises, qu’elles soient nouvellement créées ou déjà existantes mais désireuses de se développer. Toutefois, une attention particulière est accordée aux entreprises évoluant dans l’économie verte et bleue, en cohérence avec les objectifs de développement durable. « Il s’agit de soutenir des initiatives créatrices de valeur économique tout en ayant un impact positif sur l’environnement et les communautés », a indiqué pour sa part Bakoly Rafanoharana, coordinatrice du projet au PNUD. On sait enfin que la plateforme intervient dans cinq régions clés — Analamanga, Atsimo Andrefana, Anosy, Androy et Atsinanana — et s’appuie sur des outils numériques de suivi afin d’optimiser l’efficacité et la transparence de ses actions.
