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AMPASINDAVA | CRAAD-OI vs TREM



Le projet de terres rares d’Ampasindava continue de faire des vagues. Des organisations se réclamant de la société civile, avec comme chef de file l’ONG CRAAD-OI,  mènent une âpre bataille pour pousser le gouvernement à interdire à Tantalum Rare Earth Madagascar (TREM, l’entreprise filiale de la firme chinoise Reenova) l’exploitation du gisement à cause des risques de dégradation de l’environnement. 

Le Centre de Recherches et d’Appui pour les Alternatives de Développement - Océan Indien (CRAAD-OI) et ses organisations partenaires ont fait savoir dernièrement que TREM a l’intention de lancer prochainement des essais pilotes sur le site préalablement à des travaux de plus grande envergure. Cela aura un impact « désastreux sur des milliers d’hectares d’espaces naturels, notamment la pollution extrêmement toxique qui menace les moyens de subsistance des populations affectées et riveraines ainsi que la biodiversité terrestre et marine exceptionnelle de la région », ont-ils soutenu.

Selon l’agence Ecofin, plusieurs organisations de la société civile et des associations communautaires exigent l’arrêt définitif du projet d’exploitation de terres rares à Ampasindava. Ces dernières expliquent leur opposition par le désastre que constitue pour l’environnement la mise en œuvre de ce projet par Tantalum Rare Earth Madagascar.

Et l’agence d’ajouter que l’exploitation des terres rares a un coût environnemental extrêmement élevé que seuls quelques pays acceptent de payer. Cette concentration de la production mondiale surtout dans l’empire du Milieu justifie d’ailleurs l’intérêt que portent plusieurs pays africains au secteur.

TREM n’aurait cependant pas encore pu décrocher un permis minier pour exploiter les terres rares d’Ampasindava. Mais les analystes estiment peu probable que la réaction des associations soucieuses de la protection de l’environnement soit prise en compte même si elle pourrait servir de « piqûre de rappel au gouvernement ». Et de souligner que les autorités doivent veiller à un suivi rigoureux des travaux d’exploitation et négocier les bénéfices à la hauteur des risques encourus.