L’Economic Development Board of Madagascar, l’organe en charge notamment de promouvoir la Grande Ile en tant que destination des investissements a publié dans une note résumée les 7 principales raisons qui devraient motiver les détenteurs de capitaux internationaux à miser sur les potentialités économiques de Madagascar.
ACCÈS POTENTIEL À UN MARCHÉ DE 600 MILLIONS DE CONSOMMATEURS
Madagascar est membre de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), COMESA (Marché commun pour l’Afrique orientale et australe) et la COI (Commission de l’océan Indien), des organisations régionales de libre-échange totalisant plus de 600 millions de consommateurs potentiels. Investir à Madagascar donnera aux investisseurs un accès – en plus des avantages concurrentiels du pays – à ces zones de libre-échange à fort potentiel. En juillet, Madagascar a signé l’Accord tripartite de libre-échange (TFTA), qui combine SADC, COMESA et la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC), qui comprend 57% de la population africaine totale.
UNE ÎLE RICHE EN RESSOURCES NATURELLES
Madagascar est doté d’un potentiel minier, agricole, énergétique, de pêche. Particulièrement dense et variée, qui doit être exploitée. L’unicité et la richesse de sa biodiversité (le taux de biodiversité est de 90% (n ° 1 en Afrique) et le taux d’endémicité est le plus élevé au monde) sont également un atout pour les investissements touristiques.
DISPOSITIONS DOUANIÈRES POUR FACILITER L'ACCÈS AUX MARCHÉS
L’éligibilité de Madagascar à la Loi sur la croissance et les opportunités en Afrique (AGOA) avec les États-Unis et la signature de l’accord de partenariat économique (EPA) avec l’Union européenne permettent aux entreprises du pays d’exporter vers ces marchés sans droits de douane. Cela se reflète dans une forte dynamique commerciale entre Madagascar et les deux pays, les exportations de Madagascar vers les États-Unis augmentant de 12,8% en 2016 et de l’Union européenne de 44,6% en 2016.
UN CADRE JURIDIQUE ET FISCAL POUR L’INVESTISSEMENT
Madagascar met en œuvre des réformes juridiques, procédurales et administratives importantes visant à faciliter les pratiques commerciales et à encourager les investissements locaux et étrangers. D’ici 2016, plus de 20 réformes ont été mises en œuvre dans les domaines du droit des affaires, la justice commerciale, import-export, le démarrage d’une entreprise, la facilitation du crédit, la fiscalité, etc. Diverses lois favorisant les investissements ont été promulgués, notamment la loi sur les Free Zones and Companies, qui permet aux sociétés à part entière de bénéficier d’exonérations de droits de douane et de TVA sur les importations; et les impôts sur le revenu pour les 15 premières années.
COÛT DES FACTEURS COMPÉTITIFS
Madagascar a de nombreux avantages concurrentiels, y compris les coûts de main-d’œuvre (50 $ US / mois), le coût de l’électricité (0,166 $ US / kWh en 2016) et l’eau (0,30 $ US / m3 en 2016). Pour usage industriel, prix de location pour les sites industriels (US $ 2.00 / m² / mois), disponibilité de matériaux “naturels” et intrants à faible coût, facilité d’exploitation des ressources (par exemple: mines à ciel ouvert, conditions naturelles pour l’agriculture et l’infrastructure), etc. De plus, les investisseurs peuvent profiter de la valeur de la connexion Internet, qui occupe la deuxième place en termes de vitesse en Afrique.
Grâce à une stratégie sectorielle audacieuse visant à promouvoir des secteurs présentant de forts avantages comparatifs, Madagascar offre une gamme d’opportunités dans le domaine du tourisme, de l’agro-industrie, des mines, des textiles, des TIC, des énergies renouvelables, de l’infrastructure.
Au-delà de ses propres réalisations, le gouvernement malgache s’appuie sur des partenariats public-privé. Plusieurs projets d’infrastructure ambitieux sont mis en œuvre dans le secteur des télécommunications, avec l’installation de plus de 12.000 km de réseau de fibre optique plus de 14.000 km de réseaux hertziennes. Le secteur de l’énergie comprend plusieurs projets pour la construction de centrales hydroélectriques, y compris 500 millions de dollars de Volobe, générant 110 MW. La prochaine étape de la création de zones économiques spéciales, spécialisée dans l’industrie textile (une zone industrielle intégrée de + 100ha) favorisera la construction d’infrastructures nécessaires à l’émergence des pôles de croissance.