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OMAR SOSA | Il ajoute la Grande Ile à son arc



Avec An East African Journey, l’artiste Omar Sosa publie  une compilation qui explore les subtilités et la beauté des timbres et des cordes de la côte Est de l’Afrique, de Madagascar à l'Éthiopie, et du Burundi à l’île Maurice. Une œuvre qui rend hommage à quelques-unes des nombreuses gammes des sonorités du continent.

L’histoire africaine de cet artiste, aujourd’hui basé à Barcelone, a débuté il y a plus de 10 ans quand 3D Family, l’agence de booking située en France, lui offre la possibilité d’effectuer une tournée des centres de l’Alliance Française en Afrique de l’Est. Il est alors en pleine promotion de son album Afreecanos, lancé quelques mois auparavant. « L’équipe de l’agence m’a accompagné sur cette tournée, et je me suis dit que ça allait être un moment unique. Je me suis même demandé si j’allais avoir cette opportunité à nouveau », a-t-il confié.

Pour son nouvel album, il propose un voyage fascinant à travers sept pays d’Afrique de l’Est, territoires variés qui ici trouvent un dénominateur commun à travers des précieuses collaborations sonores. Pour le pianiste cubain qui comptabilise sept nominations aux Grammy, les nouvelles amitiés en musique sont chose aisée, et le nouveau disque qu’il lance sur son propre label est le fruit d’une aventure résolument généreuse et communautaire.

Le choix de travailler avec six instrumentistes à cordes n’est pas fortuit pour le pianiste : « L’Afrique, c’est bien plus que le tambour. Le continent exporte cet instrument et en a fait sa bannière internationale. Alors oui, c’est génial. Mais l’Afrique recèle de magnifiques instruments à cordes, très mélodiques.», s’est-il enthousiasmé dans un entretien accordé à PAM.

Et c’est ainsi qu’accompagné de l’ingénieur du son Patrick Destandeau, Omar rencontre et enregistre avec huit joueurs d’instruments à cordes traditionnels, dont le malagassey valiha à 18 cordes, le krar éthiopien et le nyatiti du Kenya. Pour, l’artiste, et notamment pour la valiha de la Grande Ile, il faut savoir capter l’instrument dans sa beauté la plus essentielle avant d’y rajouter le son de du piano.