Le 6 décembre dernier, la Fondation pour les Aires Protégées et la Biodiversité de Madagascar (FAPBM) a vu officiellement son capital renfloué de de 45,7 millions d’euros. Les contrats ayant permis cette opération a été signée par le Ministère de l’Économie et des Finances de Madagascar (MEF) et la Banque de développement allemande (KfW).
Selon le bailleur de fonds, cet appui financier vise à muscler la protection de la biodiversité de Madagascar. Cette dotation contribuera au capital de la FAPBM et les revenus rapportés permettront de renforcer les moyens alloués pour protéger et faire face aux menaces qui pèsent sur les aires protégées, soutenir des initiatives de gestion durable des ressources naturelles incluant les activités alternatives et génératrices de revenus, et assurer le fonctionnement des parcs nationaux et réserves du réseau Madagascar National Parks et des nouvelles aires protégées (NAP).
A savoir que cela fait maintenant une quinzaine d’années que la Fondation pour les Aires Protégées et la Biodiversité de Madagascar effectue sa mission en faveur de la pérennisation financière et la mobilisation de sources de financements en faveur de la conservation des aires protégées de Madagascar. Créée sous l’impulsion de l’État malgache, de Conservation Internationale et de WWF et grâce à la confiance des bailleurs de fonds tels Conservation International, WWF, l’Agence Française de Développement (AFD), le Fonds Français pour l’Environnement Mondial, la KfW, le Fonds Environnemental Mondial, …, la FAPBM a pu agir pour la préservation de 35 aires protégées réparties sur plus de 3 millions d’hectares.
Fonctionnant comme un Fonds fiduciaire, la FAPBM constitue un mécanisme novateur de financement des aires protégées sur l’île. La Fondation est dotée d’un capital investi sur les marchés internationaux. Seuls les revenus de ce capital servent à financer les actions. Ceci signifie que le capital reste en principe intact au fil du temps, ce qui assure la pérennité des financements pour la biodiversité.
