Une rencontre a eu lieu ce mercredi 8 décembre entre les membres de la Chambre de Commerce et d’Industrie France Madagascar (CCIFM) et l’administration douanière malagasy. Pour les opérateurs économiques issus de cette plateforme, il s’agissait de mieux connaitre « les services de la Douane et les projets de réformes en matière de partenariat douanes-entreprises ».
« Dans sa vision d’être une administration de confiance, la Douane malagasy s’est donnée le défi et l’engagement d’être une Administration proche de ses partenaires. Mais surtout, elle s’est donnée comme ligne de conduite de cultiver et faciliter le dialogue public-privé », a rapporté le service de communication de la direction générale des Douanes suite à cette séance d’échange.
Il a aussi été indiqué que la rencontre a été et surtout une opportunité pour apporter des éclaircissements aux membres de la CCIFM sur des points spécifiques, de donner des explications et proposer des solutions aux problèmes qu’ils auraient rencontrés au cours des procédures de dédouanement et d’exportation.
A savoir que cette association présidée par André Beaumont se fixe comme mission de répondre aux divers besoins exprimés et recensés par les segments composants les deux communautés d’affaires française et malgache installées à Madagascar. Elle affirme également « contribuer par tous les moyens appropriés, et dans la mesure où son intervention sera justifiée, à la défense en tous lieux, des intérêts généraux de ses membres, ainsi que des intérêts particuliers pouvant y concourir ».
En juillet dernier, la CCIFM avait déjà initié une séance de formation intitulée "Procédures à l'exportation" pour, a-t-elle souligné, aider à identifier et éclairer les entreprises sur les démarches nécessaires pour exporter un produit ou un service de Madagascar vers l’international. Des procédures préalables (relations commerciales, incoterms…) aux régimes économiques de la douane en passant par les formalités à l’exportation, la formation voulait être une réponse pragmatique aux questions posées par les futurs exportateurs.
