Le graphite fait partie des matières premières qui montent grâce à la croissance continue du marché mondial des véhicules électriques. C’est dans ce contexte particulièrement favorable que la compagnie australienne BlackEarth fait avancer à Madagascar son projet à Maniry, dans le sud du pays.
Ainsi BlackEarth Minerals prévoit cette année d’achever l’étude de faisabilité définitive (DFS) pour son projet de graphite Maniry, à Madagascar. Dans une annonce rapportée par l’agence Ecofin, la compagnie, ce 24 janvier, la compagnie a fait état d’une opération de placement d’actions qui lui permettra de mobiliser 6,8 millions de dollars australiens (4,8 millions USD) qui serviront, entre autres, à boucler les derniers travaux de l’étude.
Tom Revy, le directeur général de cette entreprise minière, a déclaré que suite au rapport rendu public sur l’avancement du projet Maniry, ainsi qu’à l’amélioration significative des données financières, un intérêt substantiel pour le projet de la part d’investisseurs institutionnels locaux et étrangers a été constaté.
Il a aussi été indiqué que l’objectif de l’étude en cours est d’optimiser les paramètres économiques du projet. Le plan de développement proposé à Maniry consiste en une exploitation en deux phases sur une durée de vie de 10 ans. La première phase devrait produire environ 30 000 tonnes/an de graphite au cours des trois premières années d’exploitation, tandis que la seconde portera le volume à 60 000 tonnes par an dès la quatrième année.
La compagnie programme également pour cette année l’obtention des permis réglementaires et la recherche de financement. L’entrée en service de l’usine de traitement est quant à elle prévue pour l’année 2023. A savoir en outre qu’en décembre dernier, BlackEarth avait déjà indiqué que le projet devrait générer un EBITDA de 561 millions USD sur sa durée de vie.
