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ENTREPRISES | Appel pour un « dialogue direct et franc »



Jeudi dernier, le Groupement des Entreprises de Madagascar (GEM) a fait  un compte-rendu aux médias après sa réunion avec les dirigeants des groupements membres de sa plateforme. Il a été mis en avant lors de cette rencontre avec la presse que les entreprises réclament un « dialogue public-privé direct et franc » pour traiter les questions sensibles comme la fiscalité, l’énergie et la relance de l’économie.

Il a été rappelé lors de ce point de presse que 25 groupements sont fédérés au GEM, sans oublier les 93 entreprises directement affiliées. Et ces entreprises estiment que « face aux difficultés persistantes en termes de voies de communications, de problèmes d'énergie et de la mauvaise gouvernance ajoutée de corruption rencontrées par les entreprises au niveau de différentes autorités administratives », des échanges sans intermédiaires avec les décideurs publics s’imposent. 

Et le GEM de rappeler par exemple l'existence de pourparlers au stade de l'élaboration de la Loi de Finances mais au final des dispositions fiscales nouvelles découragent les investissements et limitent les perspectives de relance. Les mesures fiscales prises « au détriment » des entreprises franches ont aussi été pointées du doigt.

A rappeler que le président du GEM a demandé publiquement à rencontrer directement la Ministre des Finances pour, a-t-il soutenu, « dénoncer les redressements fiscaux imposés actuellement par l'Administration fiscale aux entreprises, lesquelles se retrouvent obligées de prouver des incohérences dont elles ne sont ni auteures ni responsables suite aux contrôles fiscaux dont elles font l'objet ».

Après cet appel, le GEM a fait savoir que la Direction Générale des Impôts a reconnu les limites de l'approche retenue par le fisc et les limites du système d'information dont dispose l'administration fiscale qui ont conduit à « l'envoi des montants exorbitants notifiés massivement à toutes les entreprises pour qu'elles vérifient à leurs places si ces chiffres correspondent ou non à ce qui doivent être réglés ».