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RESILIENCE COTIERE | Lancement du projet Recos



Selon la Commission de l’Océan Indien (COI), l’année 2022 marque le démarrage des activités du projet de résilience côtière (Recos), financé par l’Agence Française de Développement (AFD) et le Fonds Français pour l’Environnement Mondial (FFEM) à hauteur de 10 millions d’euros.

Selon ses promoteurs, le projet vise à renforcer la résilience des populations littorales face aux défis sociétaux et aux risques climatiques en restaurant et préservant les écosystèmes côtiers dans les pays de la COI dont Madagascar. Il s’agit de faire perdurer les services de régulation, de protection, ’approvisionnement, de support et bienfaits culturels que les écosystèmes rendent aux sociétés.

Selon les statistiques, 80% de la population indianocéanienne vit à moins de 100 km des côtes. De fait, les littoraux concentrent des activités humaines qui les mettent sous pression. Le changement climatique a également des effets négatifs sur les côtes : érosion, blanchissement des récifs, élévation du niveau marin… Or, les modèles durables d’activité humaine dans les zones côtières dépendent d’un environnement marin sain. Et inversement.

Restaurer et préserver les côtes pour garantir une meilleure résilience, ce sont les maitres-mots du projet. Les populations côtières dépendent fortement de la bonne santé des écosystèmes. Aussi, restaurer et préserver les milieux côtiers, c’est participer à la résilience des populations. Les gains ne sont pas qu’écologiques : ils sont aussi économiques, alimentaires, sanitaires, sociétaux et culturels.

Le projet Recos soutiendra, entre autres, des initiatives de réhabilitation côtière. Le projet applique sur le terrain des solutions fondées sur la nature. Dix sites pilotes avaient été identifiés lors de l’étude de faisabilité du projet sur la base de trois principaux indices que sont les risques climatiques et les vulnérabilités des territoires et populations, la typologie et les caractéristiques des écosystèmes et l’état de la gouvernance des sites.

Actuellement, les Etats membres sont en train de confirmer ces sites et les porteurs des projets. Pour l’heure, les échanges avec les acteurs nationaux portent sur différentes approches d’aménagement durable et de protection du littoral face à l’érosion côtière, de restauration et gestion durable de mangroves, de gestion durable des pêches ou encore de restauration de récifs et de gestion durable des lagons.