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MICHEL D-RAMIARAMANANA | Un ami des arts et des artistes



Michel Domenichini Ramiaramanana, nous a quittés quelques jours avant que ne prenne fin l’année 2021. De nombreux médias se sont fait l’écho de cette triste nouvelle. Les uns avaient déploré le départ d’une grande figure de l’événementiel, les autres avaient rappelé l’ardeur du médiateur économique qui n’ayant jamais baissé les bras pour placer la Grande Ile sur l’échiquier de la diplomatie commerciale et d’affaires régionale et internationale. Mais « Michel » était aussi un fervent amateur d’art. Le collectionneur qu’il était avait également lancé la Biennale des Arts de l’Océan Indien. 
 
Ami des arts et des artistes, il était le promoteur de la Biennale des Arts de l’Océan Indien. Michel Domenichini Ramiaramanana faisait partie du cercle très restreint de ceux qui avaient toujours cru, contre vents et marées, au potentiel des artistes plasticiens du pays. Pendant de longues années, il avait construit passionnément une sympathique collection et entretenu un contact amical et régulier avec de nombreux peintres et autres sculpteurs.  Ce qui avait d’ailleurs largement facilité la mise en orbite de son projet de lancer un événement dédié aux arts malagasy et de la sous-région.

Pour Michel, l’émergence de Madagascar ne pouvait aboutir si le volet culturel du projet n’était pas pris en compte et, cela, à sa juste valeur. Et le passionné qu’il était avait toujours milité à sa façon pour que la culture en général et l’art en particulier puisse jouer leur partition sur une vaste scène dont le but était simplement de faire rayonner le pays de toutes ses lumières.  

Pour l’anecdote, il y a six ans presque jour pour jour, Michel avait choisi de réagir sur la similitude entre l’œuvre pictural illustrant le Forum mondial sur l’environnement, la fameuse COP21, et une œuvre de Lando. Le résultat visuel de l’œuvre originale de cet artiste, présentée à la Biennale des Arts de l’Océan Indien de 2013, a été repris par une pléiade d’artistes invités à travailler sur le « Syndrome de l’île de Pâques ».

Toujours diplomate, Michel n’a avait pas cherché à faire des vagues. Il voulait juste que chacun admette « qu’il y a pour le moins une communauté d’inspiration, notamment s’agissant de l’arbre effeuillé, les sachets en plastique s’étant substitué aux feuilles, l’ensemble étant resitué dans la désolation d’un paysage désertique ». Avant d’ajouter néanmoins que « l’honnêteté intellectuelle nous commande d’admettre l’antériorité de l’œuvre ». 

Et notre regretté Michel de conclure : 
« l’appréciation artistique universelle nous conduit à relever qu’une préoccupation planétaire pessimiste quant au devenir de la biodiversité dans le monde aura fait cheminer deux artistes. L’un de l’hémisphère sud, l’autre de l’hémisphère nord vers une conclusion graphique similaire ayant pour objectif d’alerter et marquer tous ces grands esprits rassemblés à Paris ».

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