L’événement « One Ocean Summit », qui s’est tenu à Brest (France) cette semaine, a vu la participation des représentants de Madagascar dont Patrick Rajoelina, ministre des Affaires étrangères, et Baomiavotse Vahinala Raharinirina, ministre de l'Environnement et du développement durable.
Réunissant une vingtaine de Chefs d’États et de Gouvernement et une centaine d’experts issus de divers horizons, le rendez-vous de Brest s’est focalisé sur des thèmes tournant autour de l’océan comme que les sciences, la culture, l’éducation, les aires marines protégées mais aussi l’économie bleue.
Le Sommet s’est donné comme ambition de soutenir l’action internationale pour l’océan, de mobiliser la communauté maritime internationale et d’agir face aux menaces sur l’océan. Aussi, intervenant autour du thème « Quelle mer nourricière en 2030 ? », le ministre Patrick Rajoelina a dénoncé « le pillage massif, systématique et cynique des côtes des pays du Sud par les puissantes flottes de l’hémisphère Nord », avant de noter la difficulté croissante de négocier des accords de pêche équitables avec les grandes puissances.
Il a également mis l’accent sur le manque de moyens de surveillance des côtes (bâtiments, équipage, satellite…) pour les pays du Sud ainsi que le réchauffement climatique qui est causé quasi exclusivement par l’hémisphère Nord… et dont Madagascar est un des premiers pays à souffrir. Les promesses de la COP 21 à Paris et les 200 milliards annuels prévus pour le climat ont aussi été évoqués par le membre du gouvernement.
La ministre Baomiavotse Vahinala Raharinirina a rappelé pour sa part que les Etats participants s’engageront à prendre des mesures concrètes par rapport à la préservation de la biodiversité, la question de la pêche, la lutte contre les différents types de pollution, les effets du changement climatique et la question de gouvernance. Elle a aussi noté la signature d’un traité international prévu en mars 2022 et la tenue d’une conférence des Nations Unies sur les océans qui va avoir lieu en fin juin 2022.
