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TRANSITION ENERGETIQUE | Madagascar réitère ses orientations



Devant le fait que Madagascar perd la majorité de ses forêts à cause du charbonnage, et que le prix du gaz et de l’électricité ne sont pas abordables pour toute la population, la Ministre de l’Environnement et du Développement Durable a déclaré que le pays mise sur la durabilité des ressources naturelles en misant sur la conservation de la biodiversité ainsi que la promotion des énergies renouvelables. 

Le sommet Union européenne – Union africaine de la semaine passée à Bruxelles, en Belgique, a été une nouvelle occasion pour la Grande Ile de préciser sa position en matière de transition énergétique. Rappel a ainsi été fait que le coût élevé de la production des énergies renouvelables limite l’opérationnalisation des investissements étrangers, malgré le haut potentiel que le pays dispose. Tout cela est renforcé par les risques climatiques qui mettent en danger les ressources en énergie renouvelables. 

Et la ministre Baomiavotse Vahinala Raharinirina de soutenir qu’une gestion efficace de la migration liée à la fabrication de charbon de bois est primordiale pour Madagascar, afin de limiter la perte de la biodiversité. « La promotion de la bioénergie est essentielle avec un cadre légal adéquat. Une politique claire en termes de transport et de gestion des parcs automobiles vieillissants est aussi opportune pour limiter l’émission de gaz à effet de serre », a-t-elle aussi insisté.

« Outre la facilitation de l’accès aux énergies renouvelables, la promotion des outils et technologies d’énergies alternatives aux bois-énergies est une perspective comme la diffusion de foyers améliorés sur tout le territoire national (jusqu’à 50% en 2030). Nous travaillons également pour la promotion de villages écologiques qui adoptent des pratiques et activités en faveur de l’environnement et du développement durable ou encore la mise en place d’infrastructures vertes », a aussi indiqué la ministre lors de sa prise de parole.

Le membre du gouvernement reconnait que le chantier est titanesque, partant par la sensibilisation à l’utilisation des énergies renouvelables au niveau local, passant par l’amélioration du cadre légal au niveau national concernant la bioénergie, le bois énergie, la RSE, les traçabilités, les redevances, le Koloala,… ou encore l’opérationnalisation des centrales hydroélectriques à Ranomafana Ankazobe ou à Antetezambato, jusqu’à l’application des engagements internationaux en termes de changement climatique, de conservation de la biodiversité …