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DEPENSES SOCIALES | Madagascar appelé à s’améliorer



Selon Antoinette Sayeh, directrice générale adjointe du Fonds Monétaire International (FMI), les progrès dans l'exécution des dépenses sociales par Madagascar sont un objectif clé du programme financé par le Fonds, et nécessitent une meilleure planification et un processus d'autorisation simplifié.

Rappelons que le FMI a approuvé une facilité élargie de crédit (FEC) de 312 millions USD à Madagascar pour soutenir sa reprise économique et renforcer son budget social. Le 7 mars dernier, un nouveau décaissement de 67,5 millions USD a été validé par le Fonds dans le cadre de l’accord, portant le total des décaissements effectués à 135 millions USD.
    
Les nouveaux fonds serviront, selon le FMI, à « soutenir la reprise économique de Madagascar après la pandémie, et de relancer la dynamique de réformes des autorités pour stimuler et soutenir la croissance puis réduire la pauvreté ». Rappel a aussi été fait que le pays fait face à un contexte socio-économique délicat. Alors que la Covid-19 a fait plonger l’économie à -7,1% en 2020, le pays fait face à une succession de cyclones (Ana, Dumako, Emnati, Batsirai). Cette situation contribue à freiner la relance dans un pays où plus d’un million de personnes sont déjà touchées par la famine due à la sécheresse.

Malgré ces chocs sanitaires et environnementaux, Madagascar s’est néanmoins inscrit dans une lancée de reprise économique depuis 2021. Toujours d’après le FMI, la croissance du pays est remontée à 3,5% l’année dernière, selon les dernières estimations. Pour 2022, elle devrait atteindre 5,4%, à condition que l’économie réussisse à résister aux risques qui pèsent sur sa relance, notamment le taux de vaccination contre la covid-19 qui reste faible, et les catastrophes naturelles sévères.      

« La poursuite de politiques prudentes et la mise en œuvre du programme de réformes dans le cadre de la facilité élargie de crédit soutiendront la reprise économique, et devraient contribuer à parvenir à une croissance plus durable et inclusive », a indiqué Antoinette Sayeh avant de souligner l’importance d’améliorer le mécanisme de gestion des dépenses sociales.