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FORMATION IT | Holberton accélère



Les formations aux métiers de technologies de l’information et de la communication (IT) se multiplient dans la région et le nombre de techniciens, particulièrement les ingénieurs, augmente significativement. Dernièrement, c’est la startup américaine Holberton qui a fait savoir que plus de 60 000 jeunes apprenants africains sont inscrits à ses programmes. Et l’entreprise affirme viser plus de 250 000 apprenants du continent avant la fin de l’année 2022 avec de nouveaux territoires tel que Madagascar.

Avec des programmes et solutions de génie logiciel, Holberton propose des formations universitaires qu’elle présente comme innovantes et de très haute qualité. Ces cursus ont séduit des milliers d’étudiants sur les territoires africains, notamment sur l’année 2022. En témoignent les chiffres fournis qui démontrent l’intérêt croissant des Africains pour les métiers de l’IT et le besoin de formation sur le continent.

Selon toujours les données partagées, au premier et deuxième trimestre 2022, 48 pays d’Afrique ont des apprenants inscrits aux programmes proposés par l’entreprise, dont 22 000 étudiants au Nigéria, plus de 15 000 en Éthiopie, 10 000 au Kenya, 2 300 au Ghana, plus de 1 300 en Afrique du Sud ou encore 1 000 en Côte d’Ivoire.

Dans cette dynamique, l’entreprise veut au moins multiplier par trois le nombre des inscrits. Pour cela, il souhaite développer ses programmes et solutions en Afrique francophone dans les pays tels que Madagascar, le Maroc, le Rwanda et le Sénégal. 

 « Nous ne nous attendions pas à une telle croissance en Afrique, cela dépasse nos espérances. Aujourd’hui pour notre groupe, c’est le continent le plus dynamique et désormais le premier continent en termes d’activité. Nous allons continuer notre travail de sensibilisation auprès des institutions et des gouvernements africains, qui ont compris l’importance de former les jeunes aux métiers d’avenir », a déclaré Julien Barbier, fondateur et CEO d’Holberton.

Dispensés en physique et en version digitale, les programmes proposés ouvrent aux étudiants des certifications universitaires de niveaux équivalents à celles de la Silicon Valley. Ces formations intensives de 12 à 24 mois couvrent l’ensemble des métiers de l'IT : développeurs logiciels spécialisés en développement web full-stack, front-end, back-end, machine learning, AR/VR ou blockchain. 

Plusieurs structures sont actuellement sur ce créneau de la formation IT. Elles soutiennent que l'objectif est de permettre une immersion réelle et une insertion rapide des étudiants sur le marché, dans les entreprises locales et internationales. Dans cette perspective, le système éducatif mis en place est conçu pour s’arrimer aux besoins des entreprises, qui ont toutes du mal à trouver des talents en nouvelles technologies. 

Pour Holberton, sa stratégie est marquée par son implantation en Afrique à partir de 2019 à travers des campus universitaires ou via des partenaires (établissements d’enseignement et centres de formation). Face à l’engouement des jeunes et la prise de conscience de nombreux gouvernements, l’entreprise et ses partenaires prévoient désormais d'inscrire 3 à 5 millions de nouveaux étudiants en Afrique d'ici 2030.

Ces projections ambitieuses démontrent l’intérêt du continent africain pour former des ingénieurs IT, alors que les infrastructures locales restent encore vétustes et les formations trop peu nombreuses. Aujourd’hui, on estime qu’il y a seulement 690 000 développeurs logiciels en Afrique, soit 9 fois moins qu’en Europe, qui en compte 6 millions et 6 fois moins que les Etats-Unis qui en comptent, 4,5 millions d’ingénieurs informatique. 

Selon les Nations-Unies, d’ici 2050, la moitié de la population mondiale vivra en Afrique, et le continent constituera alors la réserve de main-d'œuvre pour le reste du monde. Former des millions d'étudiants africains à l'ingénierie logiciels peut changer complètement la dynamique et la position de l'Afrique sur l'échiquier global. Le continent a le potentiel de générer une croissance économique massive et de créer de nombreux champions de la technologie.