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LOBBYING | Le SEBTP monte au créneau



Le syndicat des entrepreneurs du secteur du bâtiment et des travaux publics (SEBTP) est monté au créneau dans l’objectif d’obtenir la révision des prix pour les marchés publics attribués et en cours de traitement. Les entreprises regroupées au sein de cette plateforme justifient leur supplique par les prix des matières premières qui ne cessent de monter.

Pour le SEBTP, actuellement dirigé par le patron du groupe OTI, Hary Andriatefihasina, les acteurs du secteur font face difficilement à la hausse conséquente  des prix conjuguée aux complications liées à l’approvisionnement des matières premières. Des faits qui impactent, selon le syndicat, sur le coût des travaux et la durée d’exécution des marchés.

Dans une lettre envoyée au ministre en charge des Travaux publics, le SEBTP souligne que les prix de certains produits sont devenus nettement élevés par rapport à ceux fixés dans les contrats. Et la plateforme d’ajouter que des fournisseurs ne sont plus en mesure de remplir leurs obligations contractuelles.

Hary Andriatefihasina a expliqué en outre qu’il est impossible actuellement pour les acteurs du secteur de déterminer ce que seront les prix des produits nécessaires pour réaliser les marchés signés. Bref, les entreprises n’ont pas une visibilité suffisante pour planifier leurs activités.
 
Le SEBTP indique également que les problèmes récurrents liés à l’énergie tire vers le bas la compétitivité des entreprises et demande à l’Etat de réfléchir à une mesure d’indemnisation, ainsi qu’à l’application de manière systématique de la notion de marché révisable. Concrètement, les entreprises souhaitent avoir la possibilité de toucher les prix  en fonction de l’évolution de la situation économique au cours de la période d’exécution d’un marché public.
 
L’objectif du SEBTP est donc de mettre fin au mécanisme des contrats affichant des prix forfaitaires, payant le titulaire du marché pour une prestation sans tenir compte des quantités livrées ou exécutées. Il argumente à cet effet la nécessité d’opérer une transformation en profondeur pour parvenir à de nouvelles normes mutuellement bénéfiques pour les entreprises et l’Etat.