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HYDROCARBURES | MOSA veut augmenter son capital



Madagascar Oil SA (MOSA) a organisé cette semaine un point de presse pour donner des éclairages sur sa situation et a laissé entendre qu’un projet d’augmentation de son capital est en cours d’étude et de matérialisation.

Madagascar Oil n’est pas au mieux de sa forme. L’entreprise spécialisée dans l’extraction d’huile lourde affirme avoir atteint le maximum de sa capacité de stockage depuis maintenant plus de 5 ans, avec un peu plus de 157 000 barils disponibles, mais ne parvient pas à passer à la phase de commercialisation. Ce qui a poussé l’entreprise à suspendre sa production sur le site de Tsimiroro. 

Scott Andrew Reid, CEO de Madagascar Oil SA, a indiqué que la compagnie travaille encore pour pouvoir écouler son produit sur le marché local tout en explorant les opportunités d’exportation. Il a également rappelé que les accords signés avec la Jirama n’ont pu être matérialisés jusqu’ici car les négociations s’enlisaient. Pourtant, les tests effectués avec les équipements de la Jirama auraient eu des résultats concluants. 

Le fait de ne pas pouvoir fournir la compagnie nationale d’électricité engendrerait entre 5 et 6 millions de dollars de manque à gagner pour MOSA chaque année. Ce qui a pour conséquence de fragiliser significativement sa situation financière et motive son intention de lancer une opération de recapitalisation. Si l’on en croit le patron de MOSA, le travail de prospection de nouveaux investisseurs a déjà été entamé mais la compagnie n’a pas livré de détails concernant ce projet capitalistique.

La compagnie estime que l’intégration de nouveaux actionnaires constitue la seule solution viable pour elle pour assurer la pérennité des investissements réalisés et  poursuivre ses activités. « Tant que nous ne vendons pas, on se retrouvera toujours en situation de perte », a aussi rappelé le CEO de la compagnie avant d’ajouter que plusieurs points de blocage doivent être réglés afin que MOSA puisse se développer et contribuer à la croissance économique du pays. 

MOSA qui a laissé entendre qu’une partie des ressources qui seront mobilisées serviront aussi à améliorer les infrastructures de transport dans sa région d’implantation qui constitue d’ailleurs l’un de ses engagements initiaux. « Comme la société n’a pas les possibilités d’assurer seule la construction, et que la réhabilitation de la RN1 est quasi inexistante, nous sommes ouverts à toutes propositions de collaboration avec l’Etat pour ces travaux »,  a aussi déclaré le patron de la compagnie. 

Enfin, concernant l’aménagement d’un port pour acheminer l’huile lourde, MOSA soutient qu’il ne peut se faire qu’à condition que la production reprenne et que la société puisse disposer des capitaux nécessaires.