L’Afrique du Sud se prépare à lancer son propre satellite de communication. La nouvelle a été confirmée dernièrement par Khumbudzo Ntshavheni, la ministre des Communications et des Technologies numériques. Pour le membre du gouvernement, le projet progresse bien et devrait profiter à tous les pays membres de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC), dont Madagascar.
L’Afrique du Sud ambitionne de devenir un fournisseur de premier plan de services télécoms, notamment pour les autres pays de la partie australe du continent. À cet effet, le pays multiplie les investissements dans le développement d’infrastructures spatiales. Pour Madagascar, en tant que membre de la SADC, cet activisme sud-africain dans le spatial pourrait l’aider à améliorer son offre télécoms et développer d’autres domaines comme l’agriculture et le foncier.
Le satellite sud-africain permettrait de mettre en place une centrale régionale d’échange de voix, de données et d’autres moyens de communication. L’objectif annoncé est d’améliorer la portée de connectivité à large bande. Pretoria travaille sur ce projet avec l’entreprise Sentech en partenariat avec l’Agence spatiale nationale et d’autres parties prenantes.
Pour rappel, en 2017, les autorités sud-africaines avaient fait savoir qu’elles étudiaient la technologie satellitaire comme un moyen possible d’apporter la connectivité Internet à ceux vivant dans les milieux qui ne sont pas couverts par les réseaux terrestres.
Selon Khumbudzo Ntshavheni, la mise en service de ce satellite de communication devrait permettre de réduire les coûts de location de la capacité satellitaire aussi bien pour le secteur public que les entreprises qui dépendent des technologies de communication par satellite pour leurs activités. « Le pays envisage également de fournir des services à l'ensemble de la région de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) », a-t-elle ajouté.
