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MARITIME | Une rencontre sur l’encrassement biologique



Faisant suite au Projet GloFouling dont le comité national a été mis en place par un arrêté du ministère en charge des Transports, une rencontre en format atelier portant sur l’élaboration de la politique et des stratégies nationales de gestion de l’encrassement biologique sur les navires et les structures immergées a été organisée ce mercredi 15 juin 2022, à Antananarivo.

Selon les organisateurs, cet atelier s’est porté essentiellement sur la sensibilisation des risques environnementaux auprès des acteurs œuvrant de près ou de loin dans le secteur maritime, ainsi que de la recherche des méthodes de protection des écosystèmes marines de Madagascar face aux menaces des espèces envahissantes véhiculées par le transport maritime. « Maintenir un environnement marin sain et résilient à l’abri des menaces des espèces aquatiques envahissantes et qui garantit l’économie et l’harmonie sociale » telle a été la thématique retenue lors de cette rencontre d’échanges et de renforcement des capacités. 

Il a aussi été indiqué que les prochaines étapes de l’élaboration de la politique et des stratégies y afférentes seront axées sur la consolidation des dispositions permettant de gérer et maîtriser cet encrassement biologique, que ce soit sur le plan juridico-politique, institutionnel, technique et scientifique, infrastructures ou équipements.

L’atelier de ce mercredi, organisé par le ministère en charge des Transports et de la Météorologie et l’Agence Portuaire, Maritime et Fluviale (APMF), a vu la participation de plusieurs entités publiques comme privés, concernés par cette menace, entre autres le ministère en charge de la Pêche, la société minière QMM, le ministère en charge de l’Environnement, le Port de Toamasina (SPAT)…

A savoir que des recherches récentes ont montré que l’encrassement biologique est l’un des principaux vecteurs du transport d’espèces aquatiques envahissantes (EAE) dans le milieu marin. D’un autre côté, les espèces envahissantes sont l'un des cinq principaux moteurs directs du changement de la nature et de la perte de biodiversité, comme l'ont récemment confirmé 150 experts internationaux de plus de 50 pays dans le Rapport mondial d'évaluation de l'IPBES sur la biodiversité et les services écosystémiques. 

C’est dans ce cadre que le projet de partenariats GloFouling a été lancé  par l’Organisation Maritime Internationale (OMI), en collaboration avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et le Fonds pour l’Environnement Mondial (GEF), pour protéger les écosystèmes marins contre les effets négatifs des espèces envahissantes.