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PLANIFICATION SPATIALE MARITIME | Pour mieux exploiter les ressources



La planification spatiale maritime (PSM) à Madagascar fait actuellement l’objet d’une étude qui implique différentes entités dont les ministères en charge de l’aménagement du territoire, la pêche et l’économie bleue et l’environnement et le développement durable. Selon ses initiateurs, ce projet soutenu par l’USAID vise à optimiser l’exploitation de l’espace maritime malgache.

Les importantes richesses dont regorge l’espace maritime de la Grande Ile demeurent jusqu’ici sous-exploitées.  Selon les statistiques disponibles, 1,8 % seulement de cet espace est actuellement exploitée par les nationaux. Et à travers ce projet de planification, les responsables publics estiment que le pays pourrait disposer d’un outil efficient pour booster son économie par ses ressources marines. L’enjeu est de remédier à un « déséquilibre rationnel de l’utilisation des espaces maritimes de Madagascar », qui serait deux fois plus étendue que son espace terrestre, qui équivaudrait à 1.140 000 km2, selon les données fournies.

« Le projet est actuellement en phase d’étude technique, juridique et institutionnelle, étape qualifiée d’incontournable afin de définir et de mettre en place une base solide des prochaines étapes et édifices conduisant à sa mise en œuvre... Il sera examiné durant cette phase  les différents plans stratégiques permettant l’allocation, l’utilisation et la gestion rationnelle dudit espace », a rapporté l’agence de presse nationale.

Sera également examinée la mise en place d’un outil juridique nécessaire garantissant la sérénité et la pérennité de sa mise en œuvre, ainsi que son institutionnalisation en matière de gouvernance et de juridiction, devant revenir légalement, légitimement et souverainement à Madagascar. De multiples avantages, résultats et retombées sont attendus. L’élaboration et la mise en œuvre de la PSM conduiront entre autres, selon les attentes des intervenants, à encourager les différents usages conciliables de l’espace maritime, et de réduire les conflits d’usage.