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GRET & MDM | Ensemble pour les forêts de Sainte Marie



Avec 4000 ha de forêts dont 800 remarquables, 172 ha de mangroves et 49 espèces sur liste de l’IUCN, l’île de Sainte-Marie a été classée comme site prioritaire à protéger par l’Etat Malgache. Agriculture sur brûlis, surexploitation des ressources et pression foncière entraînent déforestation, érosion des sols et menacent directement la biodiversité de l’île et l’avenir des services rendus par les écosystèmes à la population.

Afin d’enrayer le processus de déforestation, le projet de l’ONG GRET, développé en partenariat avec la Fondation Maison du Monde, soutient les acteurs locaux dans la mise en place d’actions de conservation, notamment dans la création d’une Aire Protégée marine et terrestre prenant en compte les 3 massifs forestiers et les écosystèmes marins et côtiers (récifs et mangroves) ainsi que la gestion d’un programme de restauration écologique de ces écosystèmes.

GRET a publié les résultats des actions principales obtenues en plus 6 ans de partenariat avec la Fondation MDM. Les réalisations études de caractérisation du système socio-écologique (inventaires floristique et faunistique, études socio-économiques participatives) pour la préservation de plus de 260 espèces remarquables pour la biodiversité de l’île au dépôt du dossier d’initiative de création de l’Aire Protégée de Sainte-Marie auprès des autorités. Sans oublier la mobilisation de la population au travers d’une association qui la fédère dans la préservation des biens communs notamment la forêt de Kalalao, et sa restauration forestière de 5,6 hectares et 8,5 hectares de mangroves avec les communautés locales.

Le GRET indique en outre avoir réussi à améliorer la résilience socio-économique des communautés locales par le soutien au développement rural avec 42 emplois viables générés. Et le partenariat avec la Fondation MDM est reconduit pour un nouveau cycle de trois ans afin de consolider l’implication et l’autonomisation des populations locales, et ce, dans le but de favoriser un changement d’échelle tant géographique qu’en termes de bénéficiaires et d’activités gérées.

Le premier objectif de réalisation du projet pour 2022-2024 concerne la construction des conditions de gouvernance partagée et de gestion de la future Aire Protégée, avec un programme de lutte contre les délits en forêt, un programme de sensibilisation et un autre de restauration écologique. Il s’agira également d’assurer la reconnaissance légale de l’Aire Protégée et capitaliser sur son processus de création mobilisant une Approche par les Communs. A noter aussi l’objectif d’amélioration de la résilience socio-économique des communautés affectées par l’Aire Protégée, avec des formations au maraichage et la promotion de l’écotourisme communautaire.