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PISCICULTEURS | De nouveaux outils d’accompagnement



Face aux nombreuses contraintes des exploitations agricoles (accès au foncier, trésorerie, aléas climatiques, insécurité, etc.), la formation et le suivi technique à eux seuls ne suffisent pas toujours pour développer durablement les activités. C’est sur ce constat que de nouveaux outils ont été conçus pour mieux accompagner les acteurs de la filière agricole, particulièrement les pisciculteurs. 

Ainsi, le projet dénommé « Ampiana 2 » du Programme AFAFI Centre, financé par l’Union européenne, travaille depuis 3 ans au développement d’une démarche et d’outils de conseil aux exploitations familiales (CEF). L’objectif, a-t-on expliqué, est de permettre aux exploitants d’améliorer la gestion économique de leur exploitation et la prise de décision. Plusieurs types d’outils ont alors été développés à cet effet. Notons en premier les outils d’enregistrement des activités, des dépenses et des recettes sur l’exploitation. Il y a également les instruments d’analyse, qui permettent notamment aux exploitants d’évaluer et comparer la rentabilité des différentes productions. Notons enfin les outils de planification pour optimiser la gestion des ressources (naturelles ou financières). 

A savoir que le projet Ampiana 2 est accompagné par des partenaires dans le déploiement de ces outils auprès notamment des pisciculteurs. Il y a deux semaines, une rencontre a été organisée pour faire la situation in situ de l’utilisation des outils existants et tester avec des exploitants piscicoles des Hautes-Terres malgaches le nouvel outil destiné à améliorer la commercialisation des produits. Ce dernier, a-t-on souligné, a pour but d’amener les producteurs à réfléchir et à se concerter sur la planification de leurs activités et sur les solutions techniques ou commerciales à mettre en œuvre. 

En effet, les pisciculteurs en général et les alevineurs en particulier rencontrent des difficultés à commercialiser leurs alevins.  Alors que l’offre atteint un pic en novembre et en décembre, la demande est au maximum en février et mars. Ce décalage est dû à l’arrivée de plus en plus tardive de la saison des pluies et pose problème car le stockage des alevins a un coût important et augmente leur prix de vente. Et selon les responsables du projet, la pertinence du mécanisme mis en place a été démontrée sur le terrain puisque les exploitants ont compris l’importance de connaître leurs coûts de production pour mieux fixer le prix de vente et choisir l’itinéraire technique le plus adapté. Ils ont demandé à être formés à l’utilisation des autres outils du CEF.