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AGOA | De nouvelles filières à intégrer



« Madagascar vise à augmenter le nombre et la variété de ses exportations vers les États-Unis. La stratégie nationale AGOA (African Growth Opportunity Act) 2022-2025 de Madagascar, en cours de finalisation, entend mettre l’accent sur les denrées alimentaires de spécialité, les textiles et les vêtements, les huiles essentielles et l’artisanat », a rapporté la Chambre de Commerce et de l’Industrie d’Antananarivo (CCIA) qui se base sur une publication de l’ambassade des États-Unis.


La CCIA a noté, en outre, que les recommandations portent surtout sur l’ajout de nouvelles industries telles que l’agroalimentaire et l’artisanat à d’autres priorités comme le textile. Et la CCIA de poursuivre que le ministère de l’Industrialisation, du Commerce et de la Consommation a rappelé que 7 000 emplois sont créés dans le secteur textile, principal secteur d’exportation malgache vers les États-Unis, grâce à l’AGOA. On sait en outre que les exportations malgaches dans le cadre de ce régime préférentiel américain ont connu une hausse de 65% ces dernières années. 

Appuyant la Grande île dans l’élaboration de cette stratégie d’intégration de nouvelles filières à vocation exportatrice, le gouvernement américain affirme encourager Madagascar à augmenter les exportations et à améliorer la facilité de faire des affaires, conditions nécessaires à la libération du « grand potentiel pour le développement durable du pays ». Pour les États-Unis, « une économie commerciale solide peut contribuer à alimenter la croissance économique et à soutenir la création d’emplois, contribuant ainsi à améliorer le niveau de vie des familles dans tout le pays ».

Mais pour intégrer de nouvelles filières, il faudrait que le pays se maintienne parmi les bénéficiaires de l’AGOA et que ce dernier, qui arrive à terme en 2025, soit reconduit. Sur ce point, un travail de lobbying est mené par le Groupement des entreprises franches et partenaires (GEFP), en partenariat avec des groupements mauriciens. Il s’agit de « défendre la reconduction de la loi commerciale sur la croissance et les possibilités en Afrique pour au moins dix ans », a-t-on fait savoir.