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« CUTLASS EXPRESS 2023 » | 14 pays, dont Madagascar, y participent

Cutlass Express vise à promouvoir la sécurité nationale et régionale dans l'océan Indien occidental


Les forces maritimes de plusieurs nations, dont Madagascar, ainsi que plusieurs organisations internationales, effectuent l’exercice maritime multinational dénommé « Cutlass Express 2023 » (CE) 2023 depuis la semaine dernière.

« Cutlass Express 2023 » est parrainé par le Commandement des États-Unis pour l'Afrique et dirigé par les Forces navales américaines pour l'Afrique (NAVAF), Cutlass Express vise à promouvoir la sécurité nationale et régionale dans l'océan Indien occidental, à accroître l'interopérabilité entre les États-Unis, les nations africaines et les partenaires internationaux, et à améliorer la capacité combinée d'application de la loi maritime dans la région.

Lors de la cérémonie de lancement de l’exercice, qui s’est déroulé le 5 mars dernier au Centre de formation des garde-côtes de Djibouti, le 5 mars 2023, le général de division Jami Shawley, commandant de la force opérationnelle interarmées combinée, a déclaré : « Nous sommes impatients de travailler ensemble, d’exercer ensemble et de renforcer la sécurité maritime afin notamment de lutter plus efficacement contre la pêche illégale. Cet exercice garantira la prospérité mutuelle de nos nations ; partenaires africains, car votre réussite est la notre ».

Cutlass Express 2023 est l'un des trois exercices régionaux facilités par la NAVAF qui, selon ses initiateurs, offre des opportunités de collaboration aux partenaires africains, américains et internationaux pour répondre aux préoccupations maritimes transnationales communes. La coopération de la NAVAF en matière de sécurité maritime avec les partenaires africains se concentre sur la sûreté et la sécurité maritimes par le biais d'une sensibilisation maritime accrue, de capacités de réponse et d'infrastructures.

Cet exercice s'appuie sur l'amendement de Jeddah au Code de conduite de Djibouti, adopté en 2017 et utilisé pour renforcer les tactiques de diffusion de l'information et l'application de la règle de droit maritime. Les nations participantes exerceront leurs capacités à perturber le trafic illicite, la piraterie, la pêche illégale, non déclarée et non réglementée (INN) et le soutage pétrolier.

L'exercice est présenté comme un moyen d’améliorer la connaissance du domaine maritime (MDA), le partage d'informations entre les centres d'opérations maritimes (MOC), l'interdiction maritime, le respect de l'État de droit et les capacités d'interdiction en matière de lutte contre la prolifération afin de perturber les activités maritimes illicites et de renforcer la sûreté et la sécurité en Afrique de l'Est.

L'exercice de cette année se tient à Djibouti, au Kenya et à l'île Maurice, et programme des activités d'entraînement à terre et en mer le long de la côte orientale de l'Afrique. En outre, l'exercice Cutlass Express 2023 est lié à l'exercice maritime international du Commandement central des forces navales des États-Unis, ce qui « permettra d'éliminer les barrières régionales et d'accroître les capacités mondiales combinées et l'interopérabilité ».

« La sécurité en Afrique de l'Est, dans l'océan Indien et dans l'ensemble de l'Afrique est importante pour la stabilité mondiale. En décourageant la piraterie, en empêchant les trafics illicites et en mettant fin à la pêche illégale, nous rendons le monde plus sûr. En travaillant ensemble, nous pouvons relever ces défis d'une manière qu'aucune nation ne peut faire seule », a déclaré pour sa part le contre-amiral Robert Nowakowski, vice-commandant des forces navales américaines du commandement central.

A savoir que les 14 nations qui participeront au Cutlass Express 2023 sont le Canada, les Comores, Djibouti, la France, la Géorgie, la Grèce, le Kenya, Madagascar, l'île Maurice, le Mozambique, les Seychelles, la Tanzanie, le Royaume-Uni et les États-Unis. Ces derniers qui ont affirmé avoir « un intérêt commun avec les nations partenaires africaines à garantir la sécurité, la sûreté et la liberté de navigation dans les eaux entourant le continent, car ces eaux sont essentielles à la prospérité de l'Afrique et à son accès aux marchés mondiaux ».