Dans le but d’identifier les déplacements urbains des propriétaires de voitures et des utilisateurs de taxi-be résidant dans la capitale (Commune Urbaine d’Antananarivo, CUA) et dans les communes périphériques , l’Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA) mènera une enquête sur le “Développement du réseau routier pour le développement urbain à Antananarivo” avec l’assistance technique de l’Institut National de la Statistique (INSTAT).
Pour l’enquête auprès des propriétaires de voitures, les responsable du projet expliquent qu’il s’agira de collecter des données auprès d’un échantillon de 2 000 individus des deux sexes qui seront tirés dans 10 zones constituées par les quartiers d’affaires, les zones résidentielles pour la CUA et les autres localités en dehors de la CUA. L’enquête auprès des utilisateurs de taxi-be va porter, pour sa part, sur un échantillon de 500 individus des deux sexes, qui seront tirés sur 10 principaux itinéraires.
Selon toujours les explications fournies, l’enquête identifiera les déplacements urbains en voiture des propriétaires de voiture afin d’obtenir des résultats qui seront utilisés pour définir une matrice origine-destination par véhicule. Il s’agira en outre d’identifier les déplacements urbains des utilisateurs de taxi-ee résidant dans les mêmes zones sus-indiquées. Les résultats seront utilisés pour définir une matrice origine-destination par utilisateur de ce moyen de transport collectif.
Rappelons, par ailleurs, qu’une étude intitulée “Étude Diagnostic Urbain d’Antananarivo, Madagascar Vision 2025-2040”, a été déjà été effectuée avec l’appui de la Banque Africaine de Développement. “Le rythme accéléré de croissance urbaine, spatiale, démographique et économique de la Ville des Mille nécessite toujours des réponses plus urgentes et plus rapides aux problématiques criantes de pollution et de congestion “, a constaté cette étude qui propose la réalisation d’une “une ligne de transport public à haut niveau de service et le report modal”.
Le plan d’action de la même étude identifie la mobilité urbaine et l’accessibilité comme une première priorité dans laquelle investir pour désengorger et développer Antananarivo. “L’élaboration du PMUS (plan de mobilité urbaine soutenable) est préalable à la définition plus détaillée des projets prioritaires, tels que l’extension du chemin de fer vers Ivato, la création de lignes BRT et la réalisation de pôles d’échanges. À court terme, un plan de circulation opérationnel pour le centre-ville est identifié comme outil indispensable de la gestion du trafic, du stationnement et des déplacements piétons”, a-t-on aussi suggéré.
