La crise climatique est sans conteste une crise des enfants. Selon le rapport de l’UNICEF « Index des risques climatiques pour les enfants », Madagascar est parmi les 10 pays au monde où les enfants sont les plus exposés aux risques climatiques. Conscients de ces enjeux, des jeunes malagasy s’investissent aujourd’hui dans la défense du climat, à l’instar de l’Alliance Aika où se regroupent de jeunes activistes du climat.
Au niveau des écoles et des communautés, en partenariat avec le secteur public, des sensibilisations sont organisées pour rappeler que chacun, enfant ou adulte a un rôle crucial à jouer pour la protection de l’environnement. Les entreprises et le secteur privé sont été incités à respecter les droits de l’enfant, à travers la mise en œuvre de 10 principes des droits de l’enfant et des entreprises. Une jeune femme entrepreneure, Hantatiana Ranaivo, fondatrice de Flore Aroma qui produit et commercialise des produits de soins naturels à base d'huiles végétales et huiles essentielles, a ainsi témoigné de son choix d’activité qui contribue au respect et à la mise en valeur de l’environnement.
Airtel a, pour sa part, témoigné de son investissement dans le numérique au service de l’éducation afin de proposer des méthodes alternatives d’apprentissage. Un appel a été lancé pour que les intérêts des enfants soient priorisés par les entreprises dans leurs politiques en interne et à travers leurs Responsabilité Sociétale d’Entreprise. La Fondation Axian a aussi été montré en exemple. Cette dernière qui a intégré les droits de l’enfant dans le quotidien de l’entreprise grâce à la mise en place d’un espace pour les enfants et d’un coin allaitement dans l’entreprise.
On sait également que la directrice régionale Océan Indien de People Power Inclusion, une société visant à prévenir la résilience socio-économique des populations exclues des circuits traditionnels de l’éducation et de l’emploi, a fait un partage d’expérience au sujet de la lutte contre le travail des enfants sur les chaînes de valeurs agricoles avec l’exemple de la filière vanille.
Les participants au débat organisé pour l'occasion ont rappelé l’important devoir de les protéger lorsqu’ils sont au cœur de l’actualité. En effet, beaucoup d’articles et de reportages portent souvent atteinte à la dignité de l’enfant, les rendant vulnérables auprès de la société et des communautés. Ils ont aussi appelé les médias à jouer leur rôle d’interpellation de l’opinion publique concernant la situation des enfants dans le pays et les mesures à prendre pour l’améliorer.
L’événement a été retransmis sur la chaine nationale TVM le mercredi 22 novembre et sur la TV Plus le samedi 25 novembre. A noter que le débat a cloturé officiellement une série d’activités organisée par l’UNICEF dans le cadre de la Journée Mondiale de l’Enfance. Enfin, une exposition photo a été organisée au Centre Commercial La City et le Palais de la Reine a été également illuminé en bleu, signe de la participation de la Grande Ile à la campagne mondiale « Going Blue » afin de démontrer l’engagement de l’UNICEF en faveur des droits de l’enfant.
