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TRANSITION VERTE | La Grande Ile partage sa vision

Madagascar partage sa vision en matière de développement durable et de préservation de sa riche biodiversité


Faisant partie des participants au troisième forum ministériel de l’Union européenne pour la coopération dans l’Indopacifique à Bruxelles, la ministre des Affaires étrangères de Madagascar a pris part, la semaine dernière, au panel de discussion portant sur « La Transition Verte - Générer pour un futur durable ». Une occasion pour la Grande Ile de partager sa vision en matière de développement durable et de préservation de sa riche biodiversité.

"Ce sujet est d’une importance capitale étant donné que Madagascar subit de plein fouet les effets du changement climatique. La Grande Ile est d’ailleurs le premier pays reconnu par les Nations Unies comme victime d'une sécheresse extrême due au changement climatique", a indiqué le Ministère des Affaires étrangères dans un communiqué. Durant son intervention, la Ministre a déclaré que Madagascar est parmi les pays qui contribuent le moins au changement climatique et au réchauffement de la planète tout en étant l’une des principales victimes. De ce fait, la Ministre a souligné, entre autres, qu’il est grand temps d'accélérer la mobilisation effective de 100 milliards de dollars par an de financements climat au profit des pays en développement.

Le membre du gouvernement a également souligné la nécessité de coordonner les efforts et de simplifier les procédures pour un meilleur accès au financement climatique. Elle a en outre proposé le renforcement des capacités institutionnelles et individuelles selon les besoins des pays ou encore la création d'un dialogue d'experts techniques pour assurer le suivi des décisions adoptées auparavant. Cette réunion a été suivie par plusieurs rencontres bilatérales.

A noter, enfin, que la production agricole et la foresterie qui, avec la pêche, représentent environ 25% du PIB du pays et 75% de l'emploi sont ancrés dans les paysages de Madagascar. Ces derniers fournissent une série d'autres services écosystémiques, tels que le maintien et la régulation du débit d'eau pour l'irrigation, la production d'électricité et l'approvisionnement en eau, la limitation des inondations en aval, la rétention des sédiments pour maintenir la fertilité du sol et la réduction de la quantité de sédiments qui s'écoulent dans les centrales hydroélectriques. 

Cependant, ces paysages se dégradent pour plusieurs raisons. La couverture forestière de Madagascar n'a cessé de diminuer ces dernières décennies. La dégradation des terres a contribué à une baisse du rendement en eau en réduisant la capacité du paysage à capter et à stocker les précipitations. Le coût économique de la dégradation des terres depuis 2000 est estimé à plus de 6,7 milliards de dollars, soit 1,78% du PIB de Madagascar par an. D'où la nécessité pour la Grande Ile de mener une politique ambitieuse de transition verte.