Engager davantage le secteur privé dans l'effort conjoint de prendre des mesures contre le changement climatique à Madagascar. C’est l’objectif de l’initiative menée par le ministère en charge de l’Environnement et du Développement durable et de du Programme des Nations unies pour le Développement.
La Ministre de l'Environnement et du Développement Durable, Baomiavotse Vahinala Raharinirina, et le Représentant Résident Adjoint du PNUD Madagascar, Henry René Diouf, ont lancé ce lundi un atelier en ligne de validation des produits d’information sur l’adaptation au changement climatique pour le secteur privé dans les domaines de l’agriculture, de la santé, de la gestion côtière et des écosystèmes, et des ressources en eaux.
« Agir maintenant n'est pas une option mais une nécessité... Nous sommes maintenant aux questions de comment intégrer la réduction et l'adaptation au changement climatique à tous les niveaux (national, sectoriel, local), comme noté du Plan National d’adaptation et la Politique Nationale de Lutte contre les Changements Climatiques en son axe 3 », a souligné la Ministre de l’Environnement à l’ouverture de l’atelier.
Le Représentant Résident Adjoint du PNUD a noté pour sa part qu’en tant qu'acteurs nationaux et partenaires d'appui œuvrant pour un développement durable, son organisation est appelée à faciliter sa prise en compte dans les projets de développement et d’investissements publics et privés.
En plus des messages de sensibilisation transmis pour l’occasion, l’atelier a permis de valider les activités et les données collectées par des consultants auprès des parties prenantes œuvrant dans le domaine de l’adaptation au changement climatique et jugé nécessaire pour l’élaboration de la communication et l'information sur l’adaptation pour le secteur privé.
A travers ces outils développés, les acteurs du secteur privé pourront puiser des éléments d'information pertinents sur le cadre économique pour le financement, la tarification et la facturation des produits et services d'adaptation et voir dans quels secteurs prioritaires peuvent-ils investir en tenant compte des coûts et avantages potentiels.
