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SECTEUR PRIVE | Vers quelle coopération avec l'Etat?


Les représentants du patronat et des groupements professionnels ont rencontré dernièrement le ministère de l'Economie et des Finances (MEF) représenté par le ministre et trois de ses directeurs généraux. « C'était l'occasion pour les entités de mettre au point une nouvelle stratégie en ce qui concerne leurs collaborations futures et surtout éclaircir des zones d'ombre entre elles », a-t-on fait savoir.

Selon le MEF, il a été convenu que, dorénavant, un déjeuner de travail entre les groupements patronaux et les directions générales ayant rapport avec le secteur privé (Impôts, Douane, Trésor…) sera organisé chaque trimestre. A savoir que les relations entre les autorités et le secteur privé n’étaient pas au beau fixe ces derniers mois. Fin janvier, dans un communiqué à large diffusion, le Groupement des Entreprises de Madagascar (GEM) et ses partenaires ont interpellé les responsables publics face à un « climat des affaires à Madagascar caractérisé par le non-respect des lois et du droit et de toute sorte d’abus ».

Le GEM et les groupements associés ont affirmé souhaiter attirer l’attention des autorités sur les récentes dérives du système judiciaire initiés par le récent communiqué sur le secteur bancaire. Et eux d’ajouter qu’il s’avère que plusieurs secteurs sont touchés par ces dérives à travers certaines décisions de justice laissant perplexes car dénuées de tout fondement juridique sérieux, ce qui n’est pas sans impacter économiquement les secteurs concernés. 

Le secteur privé qui constate qu’à l’heure où Madagascar se doit de séduire les investisseurs étrangers et nationaux, « ce type de comportement entache sérieusement la crédibilité de la justice et ne peut créer une relation de confiance avec le secteur privé. Bien au contraire, elle traduit un climat de suspicion de corruption et de manipulation qui peut aussi gravement nuire à nos relations avec nos bailleurs traditionnels ».

En outre, le secteur privé aspire à une collaboration plus « constructive » avec l’Etat afin de pouvoir avancer dans divers dossiers sensibles comme la réforme du droit des affaires, les négociations des partenaires sociaux sur le salaire minimum d’embauche en 2023, les tarifs Optima Business de la Jirama ou encore la gouvernance des filières exportatrices comme celle de la vanille. De son côté, le gouvernement réitère sa volonté d’instaurer un cadre de dialogue plus dynamique avec des rencontres plus fréquentes…