Miora Acker est née en 1986 à Ambatolampy (Madagascar). C'est une artiste contemporaine franco-malgache qui a étudié les Beaux-Arts à l'Atelier Clouet et la Communication Visuelle à l'ESAT de Paris. Ses expositions personnelles comprennent les rues d'Antananarivo (Is'art galerie 2024), Nos Belles ne balancent pas leur porc : elles les dévorent (Is'art galerie 2019), Flux (Gourmet, 2019), Appareil-Apparat (Little Henessy, 2018). Ses expositions collectives incluent Twelfth Tempelhof Kunstausstellung, Haus Am Kleistpark (Galerie Im Tempelhof), Line + Color (Lite-HAUS Galerie+Projektraum) , WWW Festival (Harare, Zimbabwe).
S’intéressant depuis son enfance à l’art visuel et très curieuse du monde qui l’entoure, elle s’adonne à la peinture depuis le début des années 2000. C’est en 2015 qu’elle s’expose publiquement pour la première fois, et révèle aux yeux du grand public son talent d’artiste plasticienne. Miora Acker a choisi de se spécialiser dans les arts plastiques car la possibilité d’exprimer d’une manière ou d’une autre (et d’ aller au-delà de la communication verbale) un ressenti, un lieu ou un moment, est une réelle source de joie et d’inspiration. Coloriste passionnée, son style se démarque par l’utilisation de couleurs vives et riches dans ses tableaux.
Ses œuvres font aujourd'hui partie de collections privées à travers le monde : Madagascar, France, Allemagne, États-Unis, La Réunion, Île Maurice. La pratique de Miora Acker se concentre sur l'exploration des médiums de la peinture acrylique et de la linogravure exprimée dans un style figuratif. Les images et les mots font partie des éléments avec lesquels l'artiste choisit de travailler. Son travail, faisant souvent référence à Madagascar, sa ville natale, traite des phénomènes sociaux généralement sous la forme d'œuvres de genre. Représentant des situations et des scènes de la vie quotidienne et de la rue, ses œuvres font allusion aux paysages sociaux et culturels actuels.
Miora Acker expose actuellement "Antanananarivo Streets" à l' ISART Galerie Antananarivo (du 22 février au 10 mars 2024). Cette artiste plasticienne nous raconte comment elle a tracé son chemin dès ses plus jeunes âges avec la complicité de son entourage pour devenir une artiste internationale. Et comment, son amour pour Antananarivo et de sa patrie, malgré sa double culture, lui pousse à aller au-delà des frontières sociales et culturelles.
Comment représenter la rue ? Ou plutôt comment la rue nous représente! Son dynamisme propre où tout passe sans jamais s’arrêter. Ce pêle-mêle où tout est présent, bien, mal, beauté, laideur, constitue un pot pourri qui embaume ou qui pue, mais qui dans toutes les assertions forment un métaphore où la vie se dit sans détour.
Cette vie, Miora Acker se charge de nous l’exposer dans « Antananarivo Streets » où les imageries des chemins étroits ou larges, des grandes voies et des petites, s’élèvent en œuvre pour nous emporter vers un horizon que nous connaissons tous, mais que nous ignorons trop souvent. L’artiste fait ainsi suite à une série qui commence à Berlin (exposition collective à la Galerie du musée de Tempelhof du 30 juin au 27 août 2023) et qui finit dans nos regards seulement sans jamais épuiser sa source : les rues.
