Entreprise de services du numérique basée à Madagascar et dont une filiale est active actuellement en France, HaiRun Technology est parvenue à se faire une place de choix sur le marché de la conception et le développement de projets web, d’applications mobiles et divers projets technologiques.
HaiRun Technology emploie actuellement plus de 180 collaborateurs qu’elle affirme former continuellement pour une montée en compétences permanente dans un cadre formel et légal, suivant les réglementations en vigueur à Madagascar. Par ailleurs, son personnel cadre est 100% malagasy, une grande fierté pour cette ESN en forte croissance. Dirigée par Ranto Andriambololona, la société a été mise sur orbite il y a cinq ans avec « une vision forte de conquérir le marché international ». C’est d’ailleurs pour accélérer son développement qu’elle est entrée au portefeuille d’investissement de Miarakap en 2019. Plusieurs projets structurants ont pu se mettre en place depuis lors : le partenariat avec les écoles de référence en informatique locales, notamment l’Ecole Nationale d’Informatique (ENI) et l’EMIT Fianarantsoa, ainsi que la création de sa propre université privée GE-IT.
Notons également l’ouverture d’un bureau à Fianarantsoa pour, a-t-on soutenu, créer des emplois dans la région Haute Matsiatra au grand bonheur collaborateurs originaires de cette région. La mise en place de la filiale en France ayant permis à plusieurs talents de s’installer dans l’Hexagone pour une carrière prometteuse. « HaiRun continue aujourd’hui sur sa lancée en développant de façon significative son portefeuille client et en mettant toujours ses collaborateurs au cœur de sa stratégie de croissance », a constaté dernièrement Miarakap.
Notons que cette dernière est une firme opérant sur le créneau de plus en plus actif de l’investissement à impact. Miarakap se présente comme l'acteur pionnier du blended finance à destination des entrepreneurs à Madagascar. Ses activités vont de l’investissement en capital et l’accompagnement de PME à fort potentiel de croissance et d’impact, dont les besoins en fonds propres se situent entre 100 millions et 2 milliards ariary, à la gestion de programmes de financement, d’accompagnement et de promotion d’entrepreneurs à impacts sociaux et environnementaux, financés par des bailleurs de fonds internationaux, en passant par le conseil auprès d’acteurs du développement pour concevoir et mettre en œuvre des programmes de soutien à l’entrepreneuriat.
