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AGRICULTURE BIO | La FAO en appui



Trois jours de séance de travail sont organisés par l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) en appui au gouvernement malgache, à travers le ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MINAE), pour l’élaboration du cahier des charges national de l’agriculture biologique à Madagascar.  

A rappeler qu’un forum Agri bio avait déjà été organisé en décembre 2021 à Madagascar. Le rapport dudit forum indique que le pays compte 70 000 agriculteurs, et 350 entreprises certifiées, qui sont concernés par le secteur de l’agriculture biologique. Et pour la plupart, les produits issus de l’agriculture biologique sont destinés à l’exportation. D’ailleurs, Madagascar est reconnu à travers le monde comme étant le premier exportateur de vanille, de clous de girofle, d’ylang-ylang et de crevettes certifiées biologiques. 

En revanche, à l’échelle nationale, le marché est encore timide et particulièrement restreint. Néanmoins, ces dernières années, des produits locaux (jus, confitures, condiments, miel, huiles essentielles, etc.), certifiés par des tiers sont de plus en plus disponibles dans les supermarchés et les magasins d’entreprise. Des produits maraîchers biologiques et agrobiologiques sont également proposés dans la Capitale. Mais ces derniers ne bénéficient pas encore de garanties ou de certification consolidées. 

Aussi, l’agriculture biologique est une filière particulièrement intéressante pour Madagascar, et sa promotion apparait aujourd’hui, aux yeux de l’Etat malgache, comme étant un potentiel levier de développement dans le secteur de la production agricole.  C’est dans ce cadre qu’est élaboré un cahier des charges national de l’agriculture biologique à Madagascar. Ce dernier, a-t-on soutenu, permet d’encadrer la production alimentaire, à travers toute la chaîne : de la production (agriculteurs) vers la transformation (industrie) et à la distribution (entreprises). Il s’agit d’une garantie de qualité, car des normes de production strictes sont posées pour obtenir la certification.  

Le cahier des charges aura pour objectif particulièrement d’aligner les normes malgaches avec les exigences et objectifs formulés dans les cahiers des charges biologiques à l’échelle internationale, d’apaiser les appréhensions locales, et promouvoir le développement de l’agriculture biologique sur l’ensemble du territoire malgache et d’arriver à une entente entre toutes les parties prenantes.  

Il est à noter que Madagascar dispose déjà d’une loi relative l’agriculture biologique. La mise en place d’un cahier des charges national est déjà prévue par les dispositions de ladite loi, et s’insère également dans les engagements pris par le pays dans le cadre des Objectifs de Développement Durable.  Dans le processus d’élaboration du cahier des charges national de l’agriculture biologique à Madagascar, une étude benchmarking ou comparative sur les normes de l’agriculture biologique a été réalisée. Cette étude aura permis de soulever les enjeux et les perspectives du cadre juridique de la production agricole biologique à Madagascar. A cet effet, les parties prenantes ont opté pour prendre exemple sur le standard de l’Afrique de l’Est. Le rapport est mis à la disposition de la partie malagasy par la FAO, elle comprend toutes les données concernant la production végétale selon le mode biologique, et   l’apiculture et transformation selon le mode biologique.