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ECOSYSTEME FINANCIER | Le BIC, 5 ans après



Il y a un peu plus de 5 ans, Banky Foiben’i Madagasikara (BFM) s’est engagée dans un processus visant à améliorer l’infrastructure de partage de données sur le crédit à Madagascar afin de disposer d’un système national de partage de données de crédit privé, « moderne, complet, non-fragmenté, aligné sur les meilleurs standards internationaux, et sur un cadre légal avancé, spécifique en vue de favoriser l’inclusion financière et réduire le coût du crédit ».

Le moment est donc venu de dresser un premier bilan pour jauger de la pertinence de cette réforme initiée avec la Société Financière Internationale (SFI). Rappelons déjà qu’en 2019, à l’occasion d’une conférence portant sur le thème « Infrastructure financière moderne basée sur le partage des données : une forte valeur ajoutée à l’accès au crédit », il a déjà été souligné que Madagascar a franchi un pas décisif suite à la mise en place du Bureau d’Information sur le Crédit (BIC). A cette occasion, les experts internationaux spécialisés ont aussi noté la nécessité de progresser dans l’initiative de converger tous les efforts entrepris pour moderniser l’écosystème financier du pays. 

Pour le Ministère de l’Economie et des Finances, la Grande Ile a pu se mettre au niveau des autres pays de la région en matière d’exploitation d’une structure d’information sur le crédit, ainsi que celles d’institutions financières étrangères sur les évolutions induites par la présence d’un BIC dans leur système financier respectif. Du côté de BFM, on rappelle que différentes étapes ont été accomplies pour ne citer que la mise en place d’une Centrale des Risques unique, du cadre légal régissant les activités et le système contrôle suite à la sélection de l’investisseur partenaire, en l’occurrence CRIF Madagascar, agréé en qualité de BIC. « Depuis la mise en œuvre de ces réformes, Madagascar a gagné plusieurs places en termes de classement mondial dans le cadre de l’obtention de prêt », a-t-on aussi indiqué.

« Les avancés du développement du BIC témoignent aujourd’hui la réussite des réformes engagées grâce notamment aux efforts collectifs de toutes les parties prenantes, à l’élan de solidarité et à la volonté d’aller de l’avant pour la modernisation et la mise aux standards internationaux de nos infrastructures », a-t-on aussi expliqué avant de noter que le BIC est en train de transformer radicalement l’industrie de crédit à Madagascar et favoriser l’accès du plus grand nombre aux services financiers, et donc l’inclusion financière dans le pays.

A savoir que le CRIF, qui assure le fonctionnement du BIC à Madagascar, est opérationnel depuis début 2020. Présente dans plus de 30 pays dans le monde, cette organisation est présentée comme l’un des fournisseurs de bureaux de crédit les plus professionnels au monde. Le CRIF qui a l’obligation de produire un rapport de solvabilité fiable, à jour et complet qui constituera une garantie de réputation pouvant remplacer les hypothèques ou autres garanties réelles exigées par les prêteurs. Du côté des acteurs clés de l’industrie du crédit, particulièrement les établissements de crédit, on reconnait que la réforme contribue à leur assurer le rôle de pourvoyeurs de fonds à moindre risques.
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