Une réunion a été organisée cette semaine à Antananarivo pour « dessiner la construction du plan de sortie de la liste des pays les moins avancés (PMA). Selon ses initiateurs, les échanges ont eu lieu pour donner une suite concrète à la participation de Madagascar à la conférence à Doha sur les Pays les Moins Avancés.
Les représentants de la Présidence de la République, du ministère de l’Economie et des Finances, des Affaires Etrangères et du secteur privé ont pris part à cette rencontre où il a été décidé l’élaboration d’une feuille de route qui « permettra à Madagascar d’accéder au rang de pays émergents en conjuguant performances économiques, paramètres humains et durabilité ».
Suite à cette rencontre, le directeur de cabinet auprès de la Présidence de la République,
Romy Voos Andrianarisoa, a tenu à remercier l’engagement du Groupement des Entreprises de Madagascar (
GEM), présidé par
Thierry Rajaona, le
Fivmpama, présidé par
Rivo Rakotondrasanjy, le Syndicat des Industries de Madagascar (
SIM), présidé par
Tiana Rasamimanana, et l’Economic Developement Board of Madagascar (
EDBM), présidé et dirigé respectivement par
Lantosoa Rakotomalala et
Josielle Rafidy, pour leur engagement dans le cadre de cette initiative.
Pour rappel, Madagascar a pris part à la 2ème partie de la 5ème Conférence des Nations Unies sur les Pays les moins avancés du 7 au 9 mars 2023. La délégation malgache a été composée notamment des ministres en charge des Affaires étrangères et de l’Economie et des Finances. Selon les organisateurs, cette conférence a permis de renforcer les engagements de la communauté internationale en faveur de la mise en œuvre du Programme d'action de Doha pour les PMA (2022-2031) adopté par l'Assemblée générale des Nations Unies en avril 2022.
« La conférence a offert l'opportunité d'un partenariat renouvelé entre les PMA et leurs partenaires de développement pour surmonter les défis structurels, éradiquer la pauvreté, atteindre les objectifs de développement convenus au niveau international et permettre la sortie de la catégorie des PMA », a-t-on aussi indiqué.
« La LDC5 est l'occasion, une fois par décennie, d'accélérer le développement durable dans les lieux où l'aide internationale est la plus nécessaire - et d'exploiter pleinement le potentiel des pays les moins avancés en les aidant à progresser sur la voie de la prospérité, à travers les domaines d'intervention clés de la conférence », ont aussi expliqué les organisateurs qui ont retenu, entre autres, comme grandes lignes l’investissement dans les personnes, l’éradication de la pauvreté le renforcement des capacités, l’exploitation de la science, de la technologie et de l'innovation, et l’appui à la transformation structurelle en tant que moteur de prospérité.
En plus des réunions publiques au Qatar, la délégation malgache a eu aussi une réunion avec des représentants de l'
OFID (Fonds de l'
OPEP pour le développement international) pour « renforcer la coopération entre cette organisation et la Grande Ile ». Il a alors été décidé qu’une mission de l’OFID sera à Madagascar pour signer un accord de financement au profit de domaines clés comme la protection de l’environnement.