Pour le Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies à Madagascar, Issa Sanogo, le Forum des jeunes co-organisé avec le gouvernement de Madagascar et qui a vu la participation active des jeunes de toutes les régions, a permis d'identifier les axes prioritaires avec les jeunes.
A cette occasion, le Système des Nations Unies à Madagascar a fait savoir que grâce au soutien qualifié de trés apprécié de l’observatoire de la jeunesse, des milliers de jeunes femme et des jeunes hommes, y compris ceux vivant avec handicaps, sont accompagnés pour faciliter leur insertion à l'emploi déçent sans oublier l'appui au lancement des projets. La stratégie pour l'emploi des jeunes en Afrique est en cours de développement .
“Des initiatives louables sont connues , comme les des études prospectives pour l'emploi des jeunes , « Youth for change » , « Hack4peace », « Youth corner » , « Youth connect » , l'appui à la création de la plateforme "AIKA" pour la protection de l' environnement et des différents événements comme le salon de l'emploi, de l'entrepreneuriat, d'orientation professionnel et l'implication des jeunes dans l'espace civique et démographique”, a-t-on aussi souligné.
Il a été aussi indiqué que le développement du cadre programmatique est une sorte de feuille de route "post forum'" et arrive à point nommé pour les orientations stratégiques communs, et pour faire suivre surtout des actions prioritaires à mener après le diagnostic de l'existant , l'identification des cas, le recensement des acteurs et la capitalisation. Constat a également été réitéré que Madagascar dispose d'un atout important à travers la jeunesse et ce potentiel énorme en tant qu'acteur de développement mérite plus de considération.
Issa Sanogo a rappelé que le chômage et sous emploi ont des coûts sociaux , politiques, économiques ,sécuritaires et environnementaux. Ils peuvent par conséquent être des blocages au développement durable. Plus de 7 jeunes sur 10 vivent en milieu rural, plus de deux tiers des jeunes sont des travailleurs non rémunérés de l'économie formelle et moins de 3 pour cent des jeunes sont des entrepreneurs.
